Les motivations des donneuses

Le 11 avril 2020 a été publié l’article Enquête comparative sur le profil et les motivations des donneuses d’ovocytes françaises en 2017-2018

Auteurs : Mathilda Kretz (1), Dr Jeanine Ohl (2), Dr Hélène Letur (3), Dr Anne Guivarch (4), Pr Sophie Catteau-Jonard (5), Jacques de Mouzon (6), Sous l’égide du Groupe d’Étude français pour le Don d’Ovocytes (GEDO)

1) Service de Gynécologie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, avenue Molière 67000 Strasbourg, France
2) Service d’Assistance Médicale à la Procréation (CMCO), Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, rue Louis Pasteur, 67300 Schiltigheim, France
3) Service d’Assistance Médicale à la Procréation – Préservation de la Fertilité – Polyclinique de Navarre, Boulevard Haute rive, 64000 Pau, France
4) Clinique La Sagesse, 3 place Saint Guenole, 35000 Rennes, France
5) Univ. Lille, CHU Lille, F-59000 Lille, France
6) 15 rue Guilleminot 75014 Paris, France

Objectifs : Depuis l’autorisation aux nullipares françaises de faire un don d’ovocytes, qui sont les nouvelles donneuses? Quels sont les points similaires et différentiels avec les donneuses initiales ayant déjà procréé?

Méthodes : étude de cohorte rétrospective multicentrique à partir d’un questionnaire.

Résultats : Le taux de réponse est de 90,7% avec 248 dossiers de donneuses nullipares et de donneuses ayant procréé, issus de 5 centres français d’assistance médicale à la procréation, analysés entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2018. L’âge moyen est de 31,0 ans. Plus de deux tiers des femmes ont un niveau d’études supérieur à la licence (Bac+3). Le don est spontané dans 69% des cas et relationnel dans 25% des cas. Parmi les donneuses nullipares, 37% ne connaissaient pas la possibilité d’autoconserver mais après information, 80% souhaitaient en bénéficier contre 32% des multipares si ces dernières en avaient la possibilité.

Conclusions : Cette étude du Groupe d’Études pour le Don d’Ovocytes (GEDO) met en lumière les particularités des donneuses d’ovocytes françaises. Le décret de 2015 a permis de diversifier l’origine du don, qui reste cependant principalement altruiste, mais la possibilité d’autoconservation pour les nullipares semble également motiver les femmes. Ce lien entre don et autoconservation pose un problème éthique qu’il est nécessaire d’appréhender et de résoudre dans la prochaine Loi Bioéthique encadrant l’Assistance Médicale à la Procréation (AMP).

Couverture article

Lien pour consulter l’article : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2468718920301574

La filiation des enfants à l’égard des femmes seules et des donneurs

Depuis la première loi de bioéthique de 1994, la loi protège la filiation des couples bénéficiant d’un don de spermatozoïdes et protège également les donneurs contre une action en recherche de paternité (voir notre article Filiation avec le donneur ?).

L’actuel projet de loi bioéthique prévoit d’ouvrir la PMA aux femmes seules et également, d’instaurer un droit d’accès aux origines (c’est-à-dire de donner le droit aux personnes issues d’un don de connaître l’identité du donneur). Lors des auditions, il a été évoqué la possibilité pour les personnes issues d’un don de spermatozoïdes et n’ayant qu’un seul parent, l’éventuelle possibilité d’établir un lien de filiation avec le donneur, ce qui avait provoqué quelques rires.

L’institut Droit et Santé propose dans son Journal de Droit de la Santé et de l’Assurance Maladie (JDSAM) n°25 d’avril 2020 un dossier thématique sur le thème « Loi de bioéthique – une loi en devenir ».

numero 25 JDSAM

Laure de Saint Pern (maître de conférence en droit privé à l’Université de Paris) a écrit l’article : « La filiation des enfants à l’égard des couples de femmes et des femmes seules » (page 19). Dans les pages 24 et 25, il est question de l’établissement de la filiation à l’égard du donneur. Si nous comprenons bien ce qu’a écrit Mme de Saint Pern, la loi de bioéthique continuera à interdire tout établissement de filiation mais cela ne signifie pas pour autant que cet établissement de la filiation soit impossible.

Laure de Saint Pern avait accordé une interview le 17 janvier 2020 à Aleteia : « Dans une conception de la filiation fondée sur la volonté, tout est possible »

Extrait article

Notre association défend les droits des donneurs et il nous semblerait inacceptable qu’une filiation puisse être établie avec un donneur si celui-ci n’y consent pas.

Interview de Nathalie Jovanovic-Floricourt

Nathalie Jovanovic-Floricourt

Nathalie Jovanovic-Floricourt a commencé son arbre généalogique à dix-huit ans. En 2008, elle découvre la généalogie génétique. Les tests ADN lui révèlent des origines inattendues et lui offrent un nouveau champ de découvertes par le biais de cousins en France et dans le monde.

ouvrage ADN un outil genealogique Elle est l’auteur de l’ouvrage L’ADN, un outil généalogique paru aux éditions Archives et Culture en 2018. En 2019, elle crée l’association DNA PASS.

Pour découvrir l’ouvrage L’ADN un outil généalogique : https://genealogie-genetique.fr/
Association DNA PASS :https://dna-pass.com/

Interview

L’association a été créée le 5 mai 2019, le jour anniversaire de mon père. J’ai découvert les tests génétiques à l’étranger, suite à son décès, car il y avait suspicion d’un cancer génétique.

  • Des articles scientifiques font état de problèmes médicaux en lien avec la consanguinité (quelques exemples d’articles : Le Figaro Santé et Science et Vie). Grâce aux tests génétiques, un individu peut connaître le pourcentage d’ADN qu’il partage avec son conjoint. On devine que si le couple a 30% d’ADN en commun (ce qui peut être le cas s’ils sont frère et sœur), il peut y avoir un risque de consanguinité pour leur enfant. A l’inverse, si le couple ne partage que 0,1% d’ADN en commun, on peut supposer que le risque de consanguinité sera très faible pour leur enfant. Savez-vous à partir de quel pourcentage d’ADN en commun, on considère qu’il existe un risque lié à la consanguinité pour l’enfant du couple ?

Les risques de la consanguinité sont avérés de longue date. Par contre, donner des pourcentages du point de vue biologique, me semble dangereux. Des pervers pourraient l’utiliser comme argument pour justifier un inceste par exemple ou une liaison entre demi-frère et sœur, sous prétexte que le « risque » génétique ne serait pas trop élevé.
Au-delà de l’aspect médical, il y a l’aspect social, psychologique et moral. Une liaison ou relation entre parents, ignorant être de la même famille, aura un effet destructeur important et durable.
Un des exemples fameux se retrouve dans l’ouvrage d’Anne Ancelin Schützenberger, Aïe, mes aïeux !, sur les héritages transgérationnels. Nous portons l’héritage des traumatismes de nos ancêtres. On parle de psycho généalogie, mais on sait aujourd’hui qu’il s’agit aussi d’une mémoire génétique. Un des cas cité était celui de descendants en souffrance, la souffrance étant liée au mariage « incestueux » d’un couple de leurs ancêtres. Or, il s’agissait d’un inceste moral et non biologique, puisque les ancêtres, orphelins, avaient été élevés ensemble sans être biologiquement liés avant de se retrouver et se marier. Pourtant, leurs descendants en souffraient. Alors, imaginez les dégâts psychologiques liés à une liaison consanguine entre par exemple des nés d’un don de gamètes…

  • Des sociétés comme MyHeritage ou 23andMe livrent en France des tests ADN « récréatifs ». C’est-à-dire que ces tests sont destinés à de la généalogie génétique, en permettant de retrouver des membres de sa famille partageant le même ADN. Est-ce que ces tests ADN récréatifs sont fiables ?

Tout d’abord, je réfute ce terme de « récréatif » utilisé par les opposants aux tests de généalogie génétique pour les discréditer. Faire un tel test est lié au Droit aux origines, un droit fondamental reconnu internationalement, y compris en France. Le ministère de la Santé et des Solidarités a d’ailleurs créé en 2002 le Conseil National d’Accès aux Origines Personnelles (CNAOP) pour répondre à ce droit et obligation légale, afin d’aider les adoptés et nés sous X le désirant à entrer en contact avec leur famille biologique. Leur opposer, quand c’est la seule solution pour eux de savoir d’où ils viennent, qu’ils « s’amusent » relève d’une violence et mépris insupportables.
Le droit aux origines s’applique à tous, même sans être dans un de ces cas cruciaux. L’humanité s’est créée sur des lignées d’ancêtres, et ce depuis la Bible, premier des arbres généalogiques.
Pour la fiabilité des tests de généalogie génétique, il y a beaucoup de méconnaissance de leur fonctionnement menant à une incompréhension des résultats. Deux informations sont accessibles : nos origines ethniques et nos liens de parenté.
Pour les origines ethniques, selon les laboratoires, les résultats sont plus ou moins performants. Par exemple, 23andMe analyse 1 500 zones géographiques différentes pour 42 par MyHeritage. Les résultats sont établis grâce à des panels plus ou moins étendus, pouvant être améliorés. MyHeritage vend des tests génétiques depuis 3 ans seulement.
Comme dans toutes sociétés commerciales, certaines sont meilleures que d’autres… Les personnes s’étant fait testées dans différents laboratoires pourront être perplexes face à des résultats parfois contradictoires, car n’ayant pas conscience de cette notion de panel, plus la notion de population sur une zone géographique (et non pas de nationalité), etc.
Pour les liens de parenté, il faut connaître les lois de l’héritage génétique. Nous héritons avec certitude de la moitié de l’ADN de chacun de nos deux parents. Cet héritage génétique est partagé avec d’autres membres familiaux, sur les 6 à 8 générations nous précédant, et tous les descendants de nos arrière arrière arrière arrière grand parents. Cela fait très vite beaucoup de cousins génétiques à découvrir.
En connaissant le fonctionnement génétique, on comprend mieux les résultats obtenus et comment les utiliser. Oui, les tests génétiques sont fiables, dans la limite de la possibilité d’analyse desdits tests génétiques…

  • Que pensez-vous de l’actuel projet de loi de bioéthique ?

Il est regrettable que le projet de loi de bioéthique n’encadre pas les tests de généalogie génétique, réalisés massivement par les français. L’Etat français ne peut donc vérifier les conditions dans lesquelles sont conservées nos données génétiques. Nous devons nous fier à la législation des pays des laboratoires étrangers. Je donne dans mon livre les informations nécessaires sur les laboratoires et les options de confidentialité suivant les sites. L’association que j’ai créé a aussi vocation à informer sur le sujet.
J’ai écrit un article sur le site de DNA PASS reprenant les arguments mensongers d’Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, et les arguments ridicules, hélas, c’est le mot le plus approprié, de Bruno Retailleau.
Entre l’ignorance sur le sujet et les craintes infondées, il y a surtout le bafouement du Droit aux origines.
Le retard sur la génétique en France, par rapport à d’autres pays, notamment sur les Biobank, s’accroit malheureusement pour nous. Le temps législatif est déconnecté du temps technologique. Le Plan France Médecine Génomique 2025 va nécessiter de gros moyens financiers pour être mis en œuvre pour nous tous, et ces moyens ne sont pas au rendez-vous pour l’instant. Peut-être qu’avec l’épidémie du Covid19, les mentalités du gouvernement et des législateurs vont évoluer face à l’urgence sanitaire avec une reconsidération du dispositif en France.

Nous vous remercions pour toutes ces réponses



Explication complémentaire sur cette interview

J’ai reçu un mail d’une personne qui ne voyait pas le lien entre les questions et le don de gamètes. Je vais donc essayer d’apporter quelques précisions.

Certains tests ADN permettent de connaître le pourcentage d’ADN partagé avec un autre individu et il est mentionné le lien généalogique probable entre les 2 personnes (cousin, frère, oncle, etc.). Grâce à ces tests ADN, des personnes issues d’un don ont retrouvé des donneurs. Je trouvais important de connaître la fiabilité des résultats de ces tests.

D’un point de vue statistique, il peu probable que les enfants d’un donneur se mettent en couple avec des demi-génétiques. En revanche, si ce risque sur la première génération issue du donneur est faible, il me semble qu’il augmente génération après génération. Il n’est donc pas exclu que des arrières petits enfants du donneur se mettent en couple avec quelqu’un qui descendrait d’une personne issue du donneur. Si cette relation se produit à la 3e ou 4e génération, le pourcentage d’ADN en commun doit être relativement faible (je dirais qu’il doit être entre 1 et 10%) et je me demandais si cela pouvait représenter un risque médical. Beaucoup de donneurs sont sensibles au risque de consanguinité.

Les « extracteurs de sperme » arrivent en France !

Nous avons récemment appris que les centres de don vont au cours de l’année s’équiper d’une « machine à masturber ».
Machines a masturber

Présentation et fonctionnement du « masturbateur »

L’extracteur automatique de sperme est inspiré des tireuses de lait pour vaches.

La hauteur de la machine est ajustable. Sur le devant de l’appareil se trouve une tuyau de massage lubrifié à l’intérieur. L’utilisateur a la possibilité de modifier les paramètres du tuyau de massage (il peut par exemple moduler la vitesse, l’amplitude et la température). Ce tuyau de massage est pensé pour restituer les sensation de massage et de vibration d’un vrai vagin.

Le centre médical Jiangsu Sanwe pour la science médicale et la technologie déclare qu’il s’agit du meilleur équipement clinique de collecte de semence (liquide séminal). La machine « peut simuler un environnement vaginal, par massage, contractions nerveuses, succions, vibrations, etc… et permet de recueillir le sperme rapidement et en toute sécurité ».

Machine a masturber en action

Une fois la machine correctement configurée, le donneur peut placer son pénis dans la machine. Pour des raisons d’hygiène, le port du préservatif est obligatoire pour utiliser la machine. Il s’agit d’un préservatif particulier car il est dépourvu de toute substance susceptible de tuer les spermatozoïdes (spermicide).

Comme les mains du donneur ne sont pas occupées, le donneur peut utiliser l’écran de la machine afin de sélectionner le film de son choix. Enfin, il ne reste plus ensuite qu’à profiter des plaisantes sensations offertes par la machine.

Machine a masturber

Historique de la machine

C’est la société chinoise Sanwe Medical Equipment qui a mis au point la machine. Les premières machines ont été installées dans les hôpitaux chinois de Nanjing et Zhengzhou.

Les hôpitaux chinois équipés de cette machine disent que le nombre de donneurs a augmenté grâce à la machine. Un extracteur de sperme en Chine accueille en moyenne entre 20 et 30 utilisateurs par jour.

Cette machine est ensuite devenue populaire dans de nombreux autres pays tels que les États-Unis ou la Russie. Il y aurait plusieurs milliers de ces machines qui seraient vendues chaque année.

Entretien avec le docteur Pi, gynécologue
Docteur Pi, medecin gynecologue
Nous nous sommes entretenus par téléphone avec le médecin Pi (spécialisé en gynécologie) qui a aimablement accepté de nous renseigner sur l’arrivée en France de ces machines à masturber.

Tout d’abord, il nous a indiqué qu’il était selon lui préférable d’employer le terme de « Automatic Sperm Extractor » pour désigner la machine.

Il nous a expliqué que la France avait actuellement suffisamment de donneurs de spermatozoïdes mais qu’avec l’arrivée prochaine de la PMA pour toutes, les besoins allaient augmenter et qu’il faudrait davantage de donneurs de spermatozoïdes. Cela fait plusieurs mois que l’agence de la biomédecine, les centres AMP et le ministère de la santé réfléchissent à des solutions (comme par exemple améliorer les campagnes de sensibilisation au don) et que c’est dans ce contexte qu’a été décidé l’acquisition de ces machines, avec l’espoir que cela aide à attirer de nouveaux donneurs. Il est important de préciser que la décision d’acheter ces machines a été actée à la fin de l’année 2019, c’est-à-dire avant le début de l’épidémie de Covid-19.

La commande d’une trentaine de ces machines représente un budget d’environ 120.000€. Cette commande a notamment été possible grâce à l’augmentation du budget des centres de PMA qui a été décidée par le ministère de la santé afin d’aider les centres à se préparer à la PMA pour toutes.

Le docteur Pi nous a indiqué qu’il estimait que ces machines avaient un intérêt très limité (il a employé le terme de « gadget » pour désigner la machine). Pour l’instant, les dons de gamètes sont en pause à cause de l’épidémie de Covid-19 (voir l’article Les recommandations de l’agence de la biomédecine) mais il est convaincu que dans quelques mois, les médias ne manqueront pas de relayer l’existence de ces insolites machines (ce qui fera de la pub pour le don de gamètes), ce qui se traduira par une augmentation de candidats au don de spermatozoïdes.

Le docteur Pi a tenu à nous préciser que les candidats au don n’auraient pas l’obligation d’utiliser la machine et qu’ils auraient donc toujours la possibilité de réaliser une masturbation manuelle.

Enfin, le docteur Pi a indiqué qu’il se pourrait que cette invention puisse également servir pour certains hommes en parcours de PMA. En effet, il se pourrait que cette machine puisse aider à soigner les patients ayant un problème d’éjaculation précoce. (la notice accompagnant la machine indique : « Les forts courants frappent et frottent le gland pénien à plusieurs reprises afin de réduire l’excitabilité des terminaisons nerveuses et de rendre passif le nerf externe du gland et la surface du pénis ». La machine disposerait donc d’un programme de désensibilisation du pénis).

Les premières machines devraient être reçues ce mois-ci par les CECOS de Paris et de Lille (un léger retard est cependant possible à cause de la crise liée au Covid-19), et progressivement, chaque CECOS et centre AMP devrait disposer d’une machine avant la fin de l’année. La Fédération Française des CECOS et l’agence de la biomédecine feront un bilan en 2021 pour connaître le pourcentage de donneurs ayant décidés d’utiliser la machine, et savoir si celle-ci a permis d’attirer davantage de donneurs.

Légalité des inséminations artisanales


Le député Raphaël Gérard a interrogé le gouvernement sur la pratique de l’insémination de sperme artisanale. En effet, des femmes célibataires et des couples de femmes qui n’ont pas accès à la PMA en France, font le choix de recourir à un donneur de sperme pour avoir un enfant et ces femmes peuvent s’interroger sur la légalité de cette pratique. Le gouvernement dans sa réponse indique que cette pratique est strictement illégale. Cependant, plusieurs femmes ayant eu leur enfant grâce à cette pratique, ont témoigné à visage découvert dans les médias, et à notre connaissance, il n’y a jamais eu de poursuite ou de condamnation, ce qui pourrait indiquer qu’il existe tout de même une certaine tolérance.

Question au gouvernement

Conférence : PMA: QUELS ENJEUX ?

Affiche conf

La conférence « PMA: QUELS ENJEUX ? » a pour objectif de sensibiliser l’opinion publique à l’infertilité, aux traitements (fécondation in-vitro) et aux enjeux de la nouvelle loi bioéthique.

La PMA pour toutes a suscité de vives polémiques: mais que sait-on réellement de la PMA et de ses enjeux? Cette soirée de sensibilisation a pour but d’informer et d’expliquer avec des intervenants experts en PMA, personnellement concernés par ce sujet.

Panel 1/ Que sait-on de la PMA? Comment améliorer l’accompagnement en pré-conception ?

photo panel 1

Panel 2/ Loi bioéthique et filiation: quels sont les changements?
Le Sénat vient de voter la PMA pour toutes mais a fortement remanié le texte initialement voté à l’Assemblée Nationale. Nous aborderons les questions de filiation, de la Levée de l’anonymat, de la congélation d’ovocytes et des recherches embryonnaires.

photo panel 2

BeeCom a réalisé une captation vidéo de cette conférence.

Aspects psychologiques de l’insémination artificielle

Aspects psychologiques de l insemination artificielleAspects psychologiques de l’insémination artificielle
Auteurs : Jean-Claude Czyba et Christine Manuel

Christine Manuel, psychologue clinicienne, consultante au C.E.C.O.S. Lyon. Responsable de l’enquête INSERM sur le devenir des enfants nés par insémination artificielle. Jean-Claude Czyba, professeur à l’Université Claude-Bernard (Lyon), biologiste des hôpitaux. Travaux de recherches dans le domaine de la médecine de la reproduction.

Ce livre date de janvier 1983 et il est donc ancien. Son intérêt est de comprendre la psychologie des premiers donneurs dans les CECOS.

Informations bibliographiques
Collaborateur : G. Abraham
Éditeur : FeniXX
ISBN : 2307046860, 9782307046868
Longueur : 210 pages

A noter que Google propose la consultation gratuite des 4 premières sections (le livre en propose 20 en tout) : https://books.google.fr/books?id=zejQDwAAQBAJ
Consulter les pages offertes par Google au format PDF.