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Témoignage de Fabien Lamarque
Fabien Lamarque est un développeur de 32 ans qui habite à Bordeaux.
Il possède un blog : https://fabien-lamarque.eu/
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Je donne mon sperme
L’article est en deux partie :
1. Une partie descriptive et pratique sur le don de sperme
2. Une partie plutôt philosophique, qu’est-ce que ça veut dire donner son sperme à un centre de PMA ?
Comment ça se passe ?
Depuis début septembre je donne mon sperme au CECOS (Centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains) de Bordeaux, à l’hôpital Pellegrin.
Qui peut donner son sperme ?
Tous les individus mâles entre 18 et 45 ans en bonne santé.
Il n’est plus nécessaire d’avoir fait preuve de sa fertilité (avoir eu des enfants), n’importe qui peut y aller.
En bonne santé, ça veut dire pas de MST/IST, pas d’hépatite, pas de maladie génétique.
Si vous êtes marié, il est nécessaire d’avoir l’accord de son ou sa conjointe.
Où aller ?
Au CECOS de votre région, qui se trouve dans le CHU du coin. Il faut les appeler pour prendre le premier rendez-vous.
Quelles sont les conditions ?
Le don est gratuit, mais l’hôpital peut vous rembourser le transport (train, parking).
Le don est volontaire.
Le don est essentiellement anonyme, mais l’enfant qui naitra pourra récupérer à ses 18 ans s’il en fait la demande le nom, prénom et l’âge du géniteur (notamment grâce aux actions des associations d’enfants nés de PMA, telles que pmanonyme).
Le don se fait à l’hôpital.
Il faut suivre un entretien de “motivation” et avoir un entretien avec un ou une psychologue pour être sûr de faire le don pour les bonnes raisons (j’y reviendrai).
Faire un don de sperme, c’est éjaculer et recueillir l’équivalent de 100 paillettes (une petite paille qui contient du sperme congelé). Il faut en moyenne 5 dons pour recueillir 100 paillettes.
Il faut en moyenne une dizaine de paillettes à un couple pour obtenir un enfant.
La limite légale est de 10 enfants obtenus par PMA pour un donateur.
Si les 10 enfants sont nés grâce à votre don, les paillettes restantes peuvent être redonnées à des laboratoires pour des essais.
Comment ça se passe ?
Ils demandent 3 à 6 jours d’abstinence avant le recueil.
On m’a amené dans une salle stérilisée d’hôpital (salle de recueil). Puis il faut faire dans un ordre très précis :
– Descendre son pantalon
– Nettoyer son gland avec un produit stérilisant
– Rincer le gland
– Laver ses mains consciencieusement
– Ouvrir le tube qui servira de réceptacle
– Se masturber (mais pour cause de COVID, pas de magazine pornographique ni quoi que ce soit)
– Éjaculer dans la fiole, la reboucher
– Se rhabiller et appeler l’infirmière
Pourquoi j’en parle
Les parcours PMA aboutissent à plus de 3,5% des enfants nés en France (25 000). Il y a toujours eu besoin de dons de sperme pour des parcours de PMA avec des hommes stériles, mais ça représentait une minorité des parcours PMA (700 sur 25 000). La plupart des couples qui font le parcours PMA se contentent de faire une FIV et de faire des stimulations ovariennes, ou par sélection de sperme (avec une sélection magnétique, on est capable d’écarter les spermatozoïdes en état de mort embryonnaire, donc on peut demander à un futur papa de donner 5 ou 10 éjaculats, puis de filtrer les meilleurs, pour être sûr de réussir la FIV).
Comme un donateur de sperme suffit à fournir assez pour 10 enfants, un CECOS n’a besoin que d’une poignée de donateurs par an. Or la situation est très spéciale en ce moment dans les CECOS.
La levée de l’anonymat
Avant septembre 2021, les dons étaient purement anonymes, et ils ne le sont plus vraiment, les enfants peuvent récupérer ces informations relatives à leur géniteur à leurs 18 ans. Cette levée d’anonymat a pour effet (prévu, car la situation s’est déjà passée en Suède notamment) de diminuer sensiblement les dons de sperme.
Le COVID
Depuis Mars 2020, les dons ont été arrêtés temporairement (on ne savait pas si le COVID pouvait toucher les enfants, comment il se transmettait, etc.). Certains centres CECOS n’ont pas reçu un seul nouveau donateur depuis plus d’1 an et demi.
L’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules
Depuis la loi pour la PMA pour toutes, les femmes seules et les femmes en couple pourront bénéficier d’un parcours de PMA en France. C’est un public qui logiquement aura systématiquement recours au don de sperme. D’après les estimations au doigt mouillé du biologiste que j’ai rencontré, les CECOS s’attendent à avoir une demande 2 à 3 fois plus élevée que les années précédentes.
Si j’ai bien compris, au CECOS de Bordeaux, aujourd’hui, on refuse de prendre des nouveaux couples par manque de sperme.
Au final
– Les stocks de sperme sont très bas
– La demande en sperme va augmenter
– Les dons vont baisser
La situation est donc difficile, et les CECOS craignent de ne plus pouvoir accomplir leur mission.
Pour une ressource que j’ai en quantité quasi-illimitée, et comme j’habite à une demi-heure du CHU de chez moi, je trouve ça vraiment dommage de ne pas partager.
Et la philosophie ?
Je l’ai dit, pour faire un don, il faut passer un entretien avec un ou une psychologue. Pour cet entretien, c’est mieux d’être bien préparé, donc voici quelques pistes de réflexion.
Qu’est-ce qu’un père ?
Il y a deux concepts qu’il est important de différencier.
Le géniteur, c’est celui qui a fourni le sperme, le parent biologique mâle.
Le père, c’est la figure paternelle, celui qui a élevé l’enfant.
L’acte de don de sperme fera de vous (si tout se passe bien) le géniteur d’au maximum 10 enfants (qu’on appelle la progéniture). Mais vous ne serez pas leur père. Le lien qui vous unira à eux sera purement mécanique, chimique. Il ne vous appartient pas de les élever, de les éduquer, ou de les protéger. Votre progéniture n’est pas vos enfants.
Personnellement, qu’est-ce que ça veut dire ?
J’ai souvent entendu “Mon enfant je l’ai tout de suite aimé”, “Je ferai tout pour protéger et aimer mon fils”, “J’ai pleuré de bonheur lors de la naissance” de la part de mamans et de papas.
C’est un sentiment que je n’ai jamais ressenti, cette sorte de pulsion biologique de protéger son enfant (c’est un peu la figure paternelle traditionnelle, celle qui punit et qui protège). Au contraire, je regardais circonspect mon enfant en me demandant pendant encore combien de temps il m’empêcherait de dormir. Pas d’amour fou, pas de déluge d’hormone, rien d’intense.
Évidemment même si je ne débordais pas d’amour, je faisais quand même toutes les tâches nécessaires à la survie de ma progéniture, mais je voyais ça comme un moyen de soutenir ma femme et de lui laisser le maximum de repos et le moins de charge mentale.
Puis quand la progéniture a grandi, les interactions se sont multipliées, la langue des signes puis le langage sont arrivées. Le temps passé avec la progéniture devenait de plus en plus agréable, les activités finissaient en éclats de rire, les sorties en tête-à-tête se ritualisaient. Le confinement est arrivé, et je passais la plus grande partie de mon temps libre avec elle, puis je l’aimais.
C’est ce qu’on a appelé la patrescence, la naissance du père, le moment où la figure paternelle remplace le géniteur. Ça n’est pas arrivé comme ça un mardi, c’est arrivé lentement. Comme une amitié profonde, un amour d’une vie, quand on a passé suffisamment de temps avec quelqu’un pour se connaître par cœur.
J’ai déjà entendu “tu as une relation fusionnelle avec ton enfant”, et je pense que c’est faux, comme le coup de foudre qui n’existe pas. Il faut savoir en tant que papa-débutant prendre son temps, apprendre à le connaître et le laisser lui aussi apprendre à nous connaître. C’était pour moi un processus long et fascinant.
La distinction est étant très claire pour moi. Les enfants nés de mon don de sperme ne sont pas mes enfants, c’est tout.
Et la levée de l’anonymat, ça signifie quoi ?
Ça veut dire que si l’un de ces 10 enfants le désire, il peut être amené à 18 ans à faire la demande à l’hôpital et récupérer votre nom, prénom et date de naissance.
Ça veut dire plusieurs choses :
– Il sait qu’il est issu de PMA avec don de sperme ce qui n’est pas si courant
– Il souffre d’un manque de figure paternelle et recherche des réponses en recherchant qui est son père, est-ce qu’il a des frères et sœurs
– Ou bien l’enfant ne manque pas d’une figure paternelle, mais il ou elle est curieuse de savoir qui est son père, d’où il vient, etc.
– puisqu’on a vu que la PMA allait être accessible aux femmes seules et aux couples homo, il est possible que les enfants nés dans ces conditions sachent qu’ils sont issus d’une PMA avec don de sperme et peuvent rechercher leur géniteur
C’est-à-dire que si vous commencez ces démarches, il faut bien être sûr de savoir ce que signifie être père et être géniteur, mais surtout vous pouvez vous retrouver face à un jeune garçon ou une jeune fille de 18 ans un peu paumée qui serait en recherche d’une figure paternelle, de rencontrer vos enfants, de trouver des repères. Dans ce cas là, il faut être prêt à avoir une discussion un peu difficile, si la progéniture recherche un papa, ça ne peut pas être vous, c’est un problème qui doit se régler avec un ou une psychologue. Il est aussi possible que la jeune fille ou le jeune homme voulant vous rencontrer veuille simplement discuter de ses origines génétiques. Je préfère donc aider 10 femmes seules ou couples à enfin avoir un enfant avec l’éventualité d’une conversation difficile dans 20 ans.
circulaire 21 septembre 2021
Comment et pourquoi Loïc a décidé de faire un don de spermatozoïdes
Titre : « Comment et pourquoi Loïc a décidé de faire un don de spermatozoïdes »
Date : 20 septembre 2021
Présentation
Un épisode sponsorisé par l’Agence de la biomédecine. Pour en savoir plus sur le don de sperme, je vous invite à aller voir le site www.dondespermatozoides.fr et le compte @jedonnemesspermatozoides sur Instagram
Cette semaine, je reçois Loïc, papa de 4 enfants, et qui de son côté a donné son sperme. Loïc nous raconte son rapport au don d’une manière générale – Loïc donne son sang depuis ses 18 ans, mais aussi du plasma, et passe beaucoup de son temps dans le bénévolat.
Quand sa femme a décidé de donner ses ovocytes, Loïc s’est dit qu’il pouvait également faire le don de ses gamètes.
On discute avec Loïc de sa démarche, aussi bien philosophique que des détails pratiques autour du don de sperme, et vous entendrez son émotion quand on évoque la possibilité, qu’un jour, une personne puisse venir toquer chez lui en lui disant “salut, tu es le donneur qui a permis ma conception, sans toi je ne serai pas là”.
Loïc m’a beaucoup touché et j’espère qu’il vous touchera également. Un grand merci à lui pour son accueil dans leur maison du côté d’Annecy, et merci encore à l’Agence de la biomédecine d’avoir pu me donner l’opportunité de rencontrer un mec comme Loïc.
Rapport Agence de la biomédecine 2020
David: Donner son sperme, l’enjeu majeur de la loi bioéthique
Titre : « David: Donner son sperme, l’enjeu majeur de la loi bioéthique »
Date : 16 septembre 2021
Présentation
Je n’arrête pas de vous en parler, et je ne suis pas là seule, vous êtes perfusés à la nouvelle loi bioéthique. Nous attendons tous les décrets avec autant de ferveur que le palmarès des Oscars, et je pense que j’en suis loin quand on réfléchit à l’impacte que celle-ci aura dans nos vies, dans celle des futurs parents (dont je ne fais plus partie) surtout. Cette loi, je vous le rappelle pour la forme, ouvre la pma a toutes, mais hélas pas encore à tous.tes. Sous cette forme, et sans campagne de communication autour du don, elle va avoir des conséquences dramatique sur l’accès à la parentalité de l’ensemble des couples passant par les cecos en France et au final, elle ne va faire que renforcer nos déplacements vers les pays sachant encourager le don et accompagner nos parcours. Alors On le sait mais finalement force et de constater en écoutant David, que finalement nous n’avons qu’une vague idee de l’étendu du manque de donneurs en France. Les chiffres sont affligeants et Il y a urgence à mobiliser! Le don de sperme est « simple », il demande de donner un peu de son temps, et beaucoup d’amour à des personnes qui ne peuvent accéder à la parentalité qu’avec une aide médicale. Il nécessite surtout beaucoup de communication pour rassurer et briser les tabous autour de cet acte généreux. Il demande de la conviction et un peu d’audace de la part de nos dirigeants parce que voter une loi sans mettre en face les moyens nécessaires pour pouvoir la mettre en application revient à nier et bafouer une fois de plus nos parentalités. David est donneur de sperme, par pure altruisme, parce qu’il a cette conscience qu’il peut aider et donner facilement de son vivant sans que cela implique un processus compliqué et sans crainte de la douleur. Il a souhaité témoigner parce qu’il a cette conscience de l’urgence de vulgariser ce type de don. Il est informé et souhaite éclairer à son tour. Merci David pour ta générosité et ton humanité
On estimait en 2018 que 3,4% des enfants nés en France étaient issus d’u. Parcours de PMA. 5% de ces enfants ont été conçus grâce au sperme d’un tiers donneur soit environ 1250 enfants. On estime aussi qu’il y a 2 fois plus de donneuses d’ovocytes que de donneur de sperme en France, ce qui est très étonnant au regarde du niveau de contraintes engendré par les 2 types de dons! Environ 3500 nouveaux couples hétérosexuels s’inscrivent chaque année pour bénéficier d’un don. En 2018 il fallait entre 1 et 3 ans pour bénéficier d’un don de gamètes. Cette prise de conscience sur les chiffres de la PMA en France est nécessaire, j’ai confiance dans le fait qu’informer sur les besoins est le 1er levier de reussite d’une campagne de communication! Messieurs, nous avons besoin de vous!
Conceiving People: Genetic Knowledge and the Ethics of Sperm and Egg Donation
Each year, tens of thousands of children are conceived with donated gametes (sperm or eggs). By some estimates, there are over one million donor-conceived people in the United States and, of course, many more the world over. Some know they are donor-conceived. Some do not. Some know the identity of their donors. Others never will.
Questions about what donor-conceived people should know about their genetic progenitors are hugely significant for literally millions of people, including donor-conceived people, their parents, and donors. But the practice of gamete donation also provides a vivid occasion for thinking about questions that matter to everyone. What is the value of knowing who your genetic progenitors are? How are our identities bound up with knowing where we come from? What obligations do parents have to their children? And what makes someone a parent in the first place?
In Conceiving People: Identity, Genetics and Gamete Donation, Daniel Groll argues that people who plan to create a child with donated gametes should choose a donor whose identity will be made available to the resulting child. This is not, Groll argues, because having genetic knowledge is fundamentally important. Rather, it is because donor-conceived people are likely to develop a significant interest in having genetic knowledge and parents must help satisfy their children’s significant interests. In other words, because a donor-conceived person is likely to care about having genetic knowledge, their parents should care too.
Daniel Groll is an Associate Professor of Philosophy at Carleton College in Northfield, MN and an Affiliate Faculty Member at the Center for Bioethics at the University of Minnesota.
Éditeur : OUP USA
Auteur : Daniel Groll
Date de sortie : 14 octobre 2021
Langue : Anglais
Relié : 248 pages
ISBN-10 : 019006305X
ISBN-13 : 978-0190063054
Poids de l’article : 788 g
Dimensions : 23.88 x 2.54 x 16.26 cm
The right age to tell? The insufficiency of the age criteria for characterizing the experience of French donor conceived families in disclosing to their offspring
Auteurs : Anaïs Martin, S Carez, C Metzler-Guillemain, A Martial
Date de mise en ligne : 06 August 2021
Résumé
Study question
Is age a key criteria for characterizing the experience of families in telling donor offspring about the facts of their conception?
Summary answer
The study shows that, although donor offspring’s age at the time of disclosure has an impact, it is insufficient to describe these families’ experiences
What is known already
Secrecy was the norm for decades in donor conception, but “openness” has now become the new core value for institutions, professionals and interest groups. Accordingly, in recent years information-sharing practices have shifted in donor conceived families, but a proportion of parents, especially heterosexual couples, still appear to not inform their children about their being donor conceived. Disclosure recommendations seem difficult to apply in practice. A recurring question is: when should children be told? Age is presented as a key criteria: the younger the children are when their conception story is shared, the less of a problem it would create.
Study design, size, duration
The qualitative social science study includes two sets of semi-directive interviews conducted with 20 French sperm donor conceived adults (April-Dec. 2019) and 22 French parents by sperm, egg or double donation (Feb.-Oct. 2020). Calls for interviews aimed at donor conceived adults and parents by donation were shared on the Internet, in the media (press, radio, television) and through interest groups (PMAnonyme, BAMP!, MAIA) in France. The contact initiative was left to potential participants.
Participants/materials, setting, methods
Donor conceived participants include 17 women and 3 men conceived 1960–2000 through anonymous sperm donation in heteroparental families.
The parent participants include 20 families (20 mothers, 2 fathers) who used donor conception—mainly anonymous (19)—in France, Spain and the Czech Republic starting in the 1980s. 17 conceived as heteroparental couples, 2 as solo-mothers-by-choice and 1 as a same-sex couple. 17 have already informed their offspring of the facts of their conception.
Main results and the role of chance
The participants’ experiences of disclosure appear to be bound to their historical and social context, especially regarding the prevailing norms on secrecy. Older parents mention having been advised by clinic professionals to keep the facts of their conception from their child(ren). Some also feared the stigma related to infertility. In contrast, some younger donor conceived participants recall the use of a children’s book while being told of their conception as toddlers. Beyond age, the larger context thus affects information-sharing practices.
Furthermore, experiences of disclosure are impacted by the family context and history. Some are embedded within larger events such as divorces or the death of a family member. The story of the donation may be linked to narratives of diseases (such as cancer) or traumatic events (such as the loss of a fetus in utero) that may prevail over donor conception or make it untellable.
Age proves to be an insufficient criteria to qualify these experiences, all the more so since “disclosure” sometimes unfolds in several steps. Some parents have first talked about their fertility issues without mentioning the use of a donor. Behind the prevailing norm of “openness”, difficulties in actually disclosing are confirmed.
Limitations, reasons for caution
Being qualitative, the study only includes a small number of participants without claiming exhaustivity nor representativity. It imperfectly reports on the view of those who do not disclose, as all participants question the principle of secrecy, many being members of interest groups defending openness.
Wider implications of the findings: Our results complement existing studies that emphasize the weight of age in donor conceived families’ experience regarding disclosure. Age alone cannot describe information-sharing practices that are embedded within their historical and social context as well as the family context and history. Results thus inform familial difficulties related to disclosure.
Citation : A Martin, S Carez, C Metzler-Guillemain, A Martial, P–505 The right age to tell? The insufficiency of the age criteria for characterizing the experience of French donor conceived families in disclosing to their offspring, Human Reproduction, Volume 36, Issue Supplement_1, July 2021, deab130.504, https://doi.org/10.1093/humrep/deab130.504
Lien du document : : https://doi.org/10.1093/humrep/deab130.504
Guide d’accompagnement psychologique
La Fédération Française des CECOS a réalisé un guide d’accompagnement psychologique.
Rédigé par : Valérie Benoit (psychologue clinicienne) et Nicolas Mendes (psychologue clinicien, Docteur)
Date : Avril 2021
Licence : Licence Creative Commons
Article « Le don d’ovocytes, un acte méconnu mais essentiel »
Date de la publication : 25 août 2021
Auteurs : Anna Huot, France Bleu Champagne-Ardenne
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Un grand bravo à Eve Batillet qui a fait un don d’ovocytes au centre AMP de Reims.
L’article fait référence aux possibles conséquences de la loi bioéthique sur le nombre de donneurs de gamètes.
Extrait : La loi bioéthique, promulguée au début du mois, change l’anonymat des dons. D’après le texte législatif, les donneuses devront fournir au minimum « des données non identifiantes », ou, si elles le veulent, leur identité. L’enfant pourra ainsi les recontacter à sa majorité.
« Pour le moment, beaucoup de donneuses ne sont pas encore au courant. Mais quand on leur en parle, cela fait naître un doute, même si la plupart continue de donner », explique Julie Burette. « Dans certaines cliniques, le nombre de dons a déjà baissé. Ici non mais on le redoute », poursuit-elle.