Date : 23 juin 2022
Organisateur : Les Notaires du Grand Paris
Intervenants : Pierre DAUPTAIN (Notaire à Paris) et Thomas LEGRAND (Journaliste politique sur France Inter)
Extraits :
Date : 23 juin 2022
Organisateur : Les Notaires du Grand Paris
Intervenants : Pierre DAUPTAIN (Notaire à Paris) et Thomas LEGRAND (Journaliste politique sur France Inter)
Extraits :
Le CECOS de Tenon à mis à jour son site Internet : https://www.fertilite-tenon.fr/
Ce site propose de la documentation spécialement pour les donneurs de gamètes.
Nous sommes heureux de vous annoncer que notre association siègera à la Commission d’Accès des Personnes nées d’une AMP aux Données des tiers Donneurs (CAPADD).
Notre association a prévu de pleinement s’investir dans cette nouvelle mission afin de contribuer à la réussite de cette Commission.
Nous lui souhaitons un bon parcours de don !
Lien du podcast : https://shows.acast.com/do-un-podcast-de-donneuse-dovocyte-en-france/episodes
Épisode pilote
Episode 1 : les premiers rdv
Episode 1 bis épisode bonus : les documents reçus
Episode 2 : rdv psychologue et génétique
Résumé :
Clément envisage de faire un don de sperme à l’hôpital. Il effectue un premier recueil et une prise de sang pour des analyses. En attendant les résultats, il se renseigne sur d’autres manières de donner moins institutionnelles, et rencontre Audran et Victor, donneurs « sauvages » sur Facebook.
Suite à son premier rendez-vous dans un CECOS, un des centres français de recueil de don de sperme, Clément retourne à l’hôpital pour effectuer un premier recueil de sperme et un bilan sanguin. L’objectif : rechercher d’éventuels antécédents, examiner son caryotype, c’est-à-dire son patrimoine génétique – bref, déterminer si ses “paillettes” seront utilisables ou non. Ce n’est qu’une première étape qui n’engage à rien.
Clément en profite pour poser quelques questions. Comment le CECOS attribue-t-il les paillettes, puisque le don reste anonyme ? Les receveurs – couples stériles, couples de femmes ou femmes seules – peuvent-ils avoir des critères de sélection ? Et enfin, peut-on estimer combien de personnes bénéficieront du don de Clément s’il se décide à le faire ? “L’année dernière, on avait 15 donneurs. Idéalement, il nous en faudrait 40 ou 50 par an, ça serait parfait. Un donneur aide en pratique 7 couples ou personnes à avoir des enfants.”
Sept couples, dont potentiellement sept enfants portant une partie de son patrimoine génétique. C’est une perspective légèrement effrayante pour Clément qui décide alors de se renseigner sur ce qu’on appelle les donneurs “sauvages”. Il s’agit d’un “grand marché des paillettes” en ligne, de particulier à particulier, à l’amiable pour ainsi dire. C’est une pratique illégale, mais plutôt répandue grâce aux réseaux sociaux.
En ne passant pas par l’hôpital, la question de l’anonymat est ainsi laissée au choix libre des donneurs et des receveurs. Une question qui a une grande importance, comme Vincent, membre de l’association Procréation Médicalement Anonyme l’avait déjà expliqué à Clément. C’est d’ailleurs ce qui a poussé Audran , 46 ans et Victor , 33 ans, à passer par des groupes Facebook plutôt que par l’institution.
Pour Audran, qui a effectué quelques dons via Facebook, l’idéal serait de pouvoir “voir l’enfant qui provient de son don et savoir qu’il grandit en bonne santé”, même s’il a bien conscience qu’il n’est pas son père et qu’il n’a pas de responsabilité envers lui. Il comprend la méfiance des femmes envers les hommes qui refusent l’anonymat – certains donneurs pourraient commencer à revendiquer des droits sur l’enfant, par exemple. Mais Audran, lui, voudrait simplement pouvoir régulièrement prendre des nouvelles des enfants issus de son don. Il redoute de ne jamais trouver cet équilibre, celui d’un géniteur présent et connu, mais ne faisant pas partie de la famille de l’enfant.
“Ce qui m’animait, c’était de laisser une partie de moi sur terre. Aujourd’hui, c’est devenu plus difficile de faire un don parce que donner la vie, ce n’est pas anodin. Il y a énormément de méfiance et de suspicion et les échanges sont assez raides.” Audran
Victor fait partie de ces donneurs qui gardent une relation avec les femmes qu’il a aidées et leurs enfants. En tout, il en est à 40 enfants avec pas moins de 370 dons.
“Au début, je ne pensais pas que j’allais faire autant de dons de sperme, évidemment. J’ai tout simplement continué parce qu’il y a des couples qui viennent le voir et qui demandent à faire le deuxième enfant. Et puis après, j’ai continué parce que parce que parce que c’est rentré dans ma vie, ça fait partie de mon quotidien. Je suis très heureux de les avoir aidés.” Victor
Victor donne gratuitement, régulièrement, méthodiquement – il fait toujours connaissance avec des futures mères pour s’assurer qu’elles seront “capables d’assumer un enfant”. “Je ne souhaite pas être inquiet par rapport au devenir de l’enfant ou que l’enfant à 15 ans revienne rejeter la faute de son mal-être sur moi”. Une fois l’accord passé, il utilise la méthode dite “artisanale” : il remet aux femmes le contenant pour qu’elles puissent s’injecter elles-mêmes le sperme à l’aide d’une pipette à médicament.
Cela fait maintenant treize ans que Victor pratique le “don sauvage”. Pour lui, c’est une question de justice et d’égalité. En effet, il a commencé avant la loi bioéthique de 2021 ouvrant la PMA aux couples de femmes. “Ce qui m’a poussé à faire des dons, c’est le fait que je suis moi-même homosexuel et je voulais que les couples de femmes aient accès au don de sperme.” Aujourd’hui, il continue parce qu’il a trouvé dans le don “sauvage” une “humanité” qu’il ne pense pas retrouver s’il donnait anonymement dans un CECOS. En donnant anonymement, il a peur de venir en aide à des personnes homophobes, par exemple, ou qui mentiraient à leur enfant sur leur conception.
“Ça a eu un impact dans ma vie très important. Quelque part, ces femmes m’ont enrichi en tant qu’être humain. L’aventure est très belle.” Victor
Le témoignage de Victor fait douter Clément sur sa décision de donner au CECOS. Mais au même moment, il reçoit une lettre de l’hôpital…
Merci au docteur Deveze, Audran, Victor, Benjamin, Frédéric Letellier.
Titre : Né par don de sperme, la fin d’un lourd secret
Date de diffusion : 9 juin 2022
Lien de l’émission : https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/13044286-ne-par-don-de-sperme-la-fin-dun-lourd-secret.html
Descriptif : Quand on apprend, souvent à l’âge adulte, qu’on est né par don de sperme, par procréation médicalement assistée, la nouvelle tombe comme une météorite. Ce secret longtemps impossible à percer ne l’est plus. Il est possibl,e aujourd’hui, de remonter à ses origines biologiques, grâce à la généalogie génétique et de retrouver le nom du donneur. Des milliers de gens apprennent ainsi que leur géniteur n’est pas celui qu’ils pensaient : commence alors pour eux une longue quête d’identité.
Générique :
Un reportage de Maria Pia Mascaro et Maria Nicollier
Image : Alain Pentucci
Son : Santi Serra
Montage : Chantal Dall’Aglio
Illustration sonore : Alessandro Paserini
Mixage : Benoît Mayer
Lien de l’article : https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/PMA-donneurs-gametes-nont-jamais-ete-aussi-nombreux-quen-2021-2022-05-12-1201214846
Le président de notre association est cité à 2 reprises dans l’article.
Site Internet : https://www.laurebarriere.fr/
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Je suis designer graphique et illustratrice. Un jour, à 34 ans, alors que je suis déjà maman, ma mère m’apprend que mon plus jeune frère et moi avons été conçus par don de sperme. C’est un vrai choc car jamais je ne m’étais douté de ce secret.
Il a fallu intégrer cette nouvelle à mon histoire, et donc ré-écrire mon histoire. Mettre mon père et le géniteur chacun à leur place. J’ai compris que mon père serait toujours mon père puisqu’il a été l’homme qui m’a désirée, aimée, élevée. Et c’est cela pour moi un papa.
Mais alors que faire de cet inconnu qui a surgi dans ma vie ? J’ai écrit un texte à ce sujet pour raconter la complexité émotionnelle dans laquelle je me trouvais (Naissance d’un père, sur Instagram). Puis j’ai raconté tout ça en images, et j’ai appelé ça Séparer le père du géniteur. Et de fil en aiguille de récit en récit, j’ai réussi à tout démêler et à mettre chacun à sa place, enfin je crois. Le géniteur est l’homme qui a généreusement donné l’étincelle qui manquait à mes parents. Je ne le cherche pas, mais j’aimerais bien connaître quelques détails de qui il est… ses passions, ses goûts, s’il a des enfants, où il a grandi et le nom de ses parents.
J’ai de la gratitude pour lui, car il m’a donné un père. Bien que je sois passée par des moments de colère.
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Laure travaille sur un projet de BD pour raconter son histoire et vient de lancer un projet Kickstarter. N’hésitez pas à la soutenir !
Lien du projet Kickstarter de sa BD : https://www.kickstarter.com/projects/laurebarriere/la-meuf-en-paillettes-the-glitter-girl
Pour aider sa collègue Clara qui ne parvient pas à avoir d’enfant, Sabine se met en quête d’un donneur de sperme.
Durée : 19 minutes et 48 secondes (Court-métrage)
Sortie : samedi 11 juin 2022 à 19h30
Produit par : Géraldine Michelot – Mona Films
Avec Florence Janas, Pauline Lorillard, Niccolo Senni, Lazare Gousseau et William Edimo.
Image : Emilie Monier
Montage : Baptiste Saint-Dizier
Décor : Camille Laading
Assistante à la mise en scène : Camille Honorez
Scripte : Kilian Sturm
Direction de production : François Willig
Régie : Fanny Truant & Loic Michel
Genre(s) : Fiction + Comédie, Humour burlesque, Comédie sociale
Nationalité : France
Lien de l’article : https://www.aufeminin.com/vouloir-un-enfant/temoignage-j-ai-fait-don-de-mes-ovocytes-pour-donner-des-annees-de-bonheur-a-des-futurs-parents-s4043139.html
Merci à Valérie Lavallé pour son beau geste (elle a fait un don d’ovocytes au CECOS CHAMPAGNE-ARDENNE de Reims au printemps 2022) et pour son témoignage.
A noter que cette donneuse d’ovocytes possède aussi une chouette page Instagram : https://www.instagram.com/allomamandodo/