Don d’engendrement en France : la proposition d’un nouveau modèle

Titre : Don d’engendrement en France : la proposition d’un nouveau modèle
Auteurs : Mikaël Agopiantz (Dr), Hélène Malmanche, Guillaume Mougniotte, Jérôme Courduries, Olivier Morel
Date : 2025
Revue : Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie
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Agopiantz M, Malmanche H, Mougniotte G, Courduries J, Morel O, Don d’engendrement en France : la proposition d’un nouveau modèle, Gynécologie Obstétrique Fertilité and Sénologie (2025), doi: https://doi.org/10.1016/j.gofs.2025.02.001

Mots-clés : don de gamètes, don d’embryon, don de gestation, anonymat, inclusivité, éthique

Jugement insolite

1. Articles de loi

Article L1244-4 du code de la santé publique : « Le recours aux gamètes d’un même donneur ne peut délibérément conduire à la naissance de plus de dix enfants. »

Arrêté du 30 juin 2017: modifiant l’arrêté du 11 avril 2008 modifié relatif aux règles de bonnes pratiques cliniques et biologiques d’assistance médicale à la procréation (voir le PDF) :

Article R1244-5 du code de la santé publique (version de 2008) : « Pour remplir les obligations prévues à l’article L. 1244-6, les organismes et établissements de santé autorisés pour les activités mentionnées au d du 1° et au c et d du 2° de l’article R. 2142-1 conservent des informations sur le donneur.
Le dossier du donneur contient, sous forme rendue anonyme :
1° Les antécédents médicaux personnels et familiaux nécessaires à la mise en oeuvre de l’assistance médicale à la procréation avec tiers donneur ;
2° Les résultats des tests de dépistage sanitaire prévus aux articles R. 1211-25 et R. 1211-26 ;
3° Le nombre d’enfants issus du don ; »

Article L1111-7 du code de la santé publique : « Toute personne a accès à l’ensemble des informations concernant sa santé détenues, à quelque titre que ce soit, par des professionnels de santé, par des établissements de santé par des centres de santé, par des maisons de naissance, par le service de santé des armées ou par l’Institution nationale des invalides qui sont formalisées ou ont fait l’objet d’échanges écrits entre professionnels de santé, notamment des résultats d’examen, comptes rendus de consultation, d’intervention, d’exploration ou d’hospitalisation, des protocoles et prescriptions thérapeutiques mis en œuvre, feuilles de surveillance, correspondances entre professionnels de santé, à l’exception des informations mentionnant qu’elles ont été recueillies auprès de tiers n’intervenant pas dans la prise en charge thérapeutique ou concernant un tel tiers. »

Article 15 du RGPD : « Le responsable du traitement fournit une copie des données à caractère personnel faisant l’objet d’un traitement. »

2. Procédure

Le 11 juin 2019, un donneur de gamètes a écrit à son centre de don pour connaître le nombre de naissances issues de son don.

Le 21 janvier 2021, le centre de don a rejeté la demande du donneur.

Le 26 avril 2021, le donneur a fait un recours auprès du tribunal administratif de Paris.

Par une ordonnance n° 2109037/11 du 3 août 2021, le juge des référés du tribunal administratif de Paris a rejeté le recours.

3. Décision insolite

Extrait de l’ordonnance n° 2109037/11 du 3 août 2021 : « Il résulte qu’en l’état actuel du droit, et du nouvel article L. 2143-5-1 du code de la santé publique qui autorisera le tiers donneur qui souhaite connaître le nombre d’enfants nés grâce à son don ainsi que leur sexe et leur année de naissance à s’adresser à la commission d’accès aux données non identifiantes et à l’identité du tiers donneur est placée auprès du ministre chargé de la santé prévue à l’article L. 2143-6, la demande telle qu’elle est formulée doit être rejetée. »

Selon ce jugement, le donneur est dans l’erreur en ayant adressé à son centre de don une demande pour connaître le nombre de naissances issues de son don. En effet, le donneur aurait dû adresser sa demande à la CAPADD, conformément à l’article L. 2143-5-1.

L’article L. 2143-5-1 du code de la santé publique a été introduit le 10 octobre 2019 dans le projet de loi relatif à la bioéthique.

Après son vote en première lecture à l’assemblée nationale, le projet de loi relatif à la bioéthique a été examiné par le Sénat. La commission spéciale du Sénat a supprimé cet article le 8 janvier 2020. Le sénat a en première lecture supprimé cet article de loi le 5 février 2020.

Cela implique que la loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique ne comporte aucun article L. 2143-5-1 du code de la santé publique. Le juge des référés a donc mentionné un article de loi qui n’existe pas !

[Registre des dons] Est-ce que la CAPADD peut transmettre les données médicales d’un donneur aux personnes issues de son don ?

1. Problématique

Les personnes issues d’un don peuvent vouloir connaître les antécédents médicaux d’un donneur. Des personnes issues d’un don souhaiteraient que dans le cadre du droit d’accès aux origines, la CAPADD puisse également transmettre les antécédents médicaux des donneurs. Ces informations se trouvent dans le dossier médical du donneur.

2. La réponse de la CAPADD

La CAPADD propose sur son site Internet une FAQ qui répond négativement à cette question.

3. Article L1244-6 du code de la santé publique

« Un médecin peut accéder aux informations médicales non identifiantes, en cas de nécessité médicale, au bénéfice d’une personne conçue à partir de gamètes issus d’un don ou au bénéfice d’un donneur de gamètes. »

L’avantage de cet article de loi est que la transmission des données peut se faire immédiatement, alors qu’avec le droit d’accès aux origines, il faut attendre que la personne issue du don ait 18 ans.

L’association PMAnonyme propose une vidéo intéressante à ce sujet : « Témoignage de Marianne : Maman d’une enfant née de don gamètes » (https://www.youtube.com/watch?v=7Ihq_QptS_c&ab_channel=PMAnonyme)

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Proposition de loi n°825

La députée Géraldine BANNIER a déposé le 21 janvier 2025 une proposition de loi visant à garantir l’accès aux origines pour les enfants nés de procréation médicalement assistée.

Télécharger la proposition de loi au format PDF

Cette même députée avait déposé le 13 février 2024 une proposition de loi visant à permettre à toutes les personnes nées d’un don de gamètes d’accéder à des informations sur leurs origines.
Voir la proposition de loi de 2024

Cette même députée avait déposé une question écrite au gouvernement en juin 2023.
Voir la question/réponse au format PDF

[Registre des dons] Différences entre les données du dossier médical et du registre

1. Problématique

Est-ce que les données personnelles non directement identifiantes du donneur que le donneur inscrit dans le registre de l’ABM, sont équivalentes aux données médicales du donneur que le médecin a inscrit dans son dossier médical de donneur ?

Pour répondre à cette question, nous allons voir les similitudes et différences.

2. Qui renseigne les données ?

Le registre de l’ABM

C’est le donneur qui renseigne lui-même ses données personnelles.

Le dossier médical du donneur

C’est le médecin qui renseigne les données médicales du donneur.

3. Âge du donneur

Le registre de l’ABM

Le registre de l’ABM contient la date de naissance du donneur. Ce qui est transmis au demandeur, c’est l’âge du donneur au moment de la naissance de la personne issue du don.

Le dossier médical du donneur

Le médecin inscrit l’âge du donneur au moment de son don. Cet âge permet d’évaluer la fertilité du donneur, ainsi que d’évaluer les risques médicaux pour les enfants. Par exemple, le risque de trisomie 21 dépend de l’âge de la donneuse.

La loi autorise les centres de don de transmettre des données médicales des donneurs aux médecins en charge de l’enfant. C’est dans ce cadre que les centres de don peuvent communiquer l’âge de la donneuse d’ovocytes au médecin en charge du suivi de la grossesse.

4. Situation professionnelle :

Le registre de l’ABM

Le donneur renseigne sa catégorie socio-professionnelle.

Le dossier médical du donneur

Le médecin demande au donneur sa profession et examine les conséquences sur le plan médical. Par exemple, si le donneur travaille dans le nucléaire, le médecin demandera au donneur de préciser s’il subit un rayonnement ionisant.

5. Nombre d’enfants :

Le registre de l’ABM

Le donneur renseigne le nombre d’enfants qu’il considère avoir. Cela peut être ses enfants biologiques, ou bien des enfants adoptés, voir même des enfants qu’il élève sans qu’il soit nécessaire qu’il existe un lien de filiation.

Le dossier médical du donneur

Le médecin demande au donneur le nombre d’enfants biologiques dont il a permis la naissance. C’est une information médicale qui permet de savoir si le donneur est fertile.

Si le donneur a permis des naissances, le médecin va lui demander si les enfants sont en bonne santé. C’est là aussi une information médicale destinée à savoir si le donneur n’est pas porteur d’une problème génétique.

6. Caractéristiques physiques :

Le registre de l’ABM

Le donneur renseigne son apparence avec une totale liberté.

Le dossier médical du donneur

Le médecin observe le donneur, le pèse et le mesure, afin de renseigner ses caractéristiques physiques. C’est informations ont deux finalités.

La première finalité est de pouvoir permettre un appariement avec les bénéficiaires du don.

La seconde finalité est de vérifier l’absence de signes pouvant indiquer un problème génétique chez le donneur. Par exemple, si le médecin constate que le donneur est albinos, celui-ci ne sera pas accepté comme donneur. Si le le médecin constate que le donneur est atteint de nanisme, celui-ci ne sera pas accepté comme donneur. Etc.

7. La motivation au don :

Le registre de l’ABM

Le donneur écrit un texte libre à destination des personnes issues d’un don.

Le dossier médical du donneur

Le médecin a une conversation avec le donneur. A l’issue de cet entretien, le médecin écrit un compte rendu. C’est un peu l’équivalent d’un psychiatre qui prend des notes lors des entretiens avec ses patients. Il s’agit bien évidemment de données médicales.

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Existe-t-il des critères fiables de prédiction des chances de grossesse chez les receveuses dans le cadre du don d’ovocytes ? Qu’est-ce qu’une « bonne donneuse » ? Étude rétrospective multicentrique française menée par le Groupe d’études pour le don d’ovocytes

Titre : Existe-t-il des critères fiables de prédiction des chances de grossesse chez les receveuses dans le cadre du don d’ovocytes ? Qu’est-ce qu’une « bonne donneuse » ? Étude rétrospective multicentrique française menée par le Groupe d’études pour le don d’ovocytes

Auteurs : Emmanuelle Mathieu d’Argent, Jeanine Ohl, Hélène Letur, Justine Riss

Mots-clés : don d’ovocyte, taux de naissance, AMH, Progestatifs, taux de grossesse

Revue : Médecine de la Reproduction
Année de parution : Volume 26, numéro 1, janvier-février-mars 2024

Lien : https://www.jle.com/fr/revues/mtg/e-docs/existe_t_il_des_criteres_fiables_de_prediction_des_chances_de_grossesse_chez_les_receveuses_dans_le_cadre_du_don_dovocytes_quest_ce_quune_bonne_donneuse_etude_retrospective_multicentrique_francaise_menee_par_le_groupe_detudes_pour_le_don_dovocytes_350695/article.phtml

Citation : Emmanuelle Mathieu d’Argent, Jeanine Ohl, Hélène Letur, Justine Riss. Existe-t-il des critères fiables de prédiction des chances de grossesse chez les receveuses dans le cadre du don d’ovocytes ? Qu’est-ce qu’une « bonne donneuse » ? Étude rétrospective multicentrique française menée par le Groupe d’études pour le don d’ovocytes. Médecine de la Reproduction. 2024;26(1):30-38. doi:10.1684/mte.2024.0991

Résumé :
Dans le but d’améliorer les pratiques en don d’ovocytes en France, une étude rétrospective multicentrique française a été menée par le Groupe d’études pour le don d’ovocytes. Le but de ce travail était de mettre en évidence des critères de prédiction des chances de grossesse chez les patientes bénéficiant d’une aide médicale à la procréation avec don d’ovocytes. Douze centres français de don d’ovocytes ont recueilli rétrospectivement les données de 1 186 cycles de don d’ovocytes effectués entre 2019 et 2022 inclus. Les différentes caractéristiques des donneuses et des cycles de stimulation ont été analysées au regard de l’obtention d’au moins une grossesse chez les receveuses. L’âge moyen des donneuses au moment de la ponction ovocytaire était de 31,5 ± 4,51 ans [18-38] ; leur indice de masse corporelle moyen était de 23,6 ± 4,10 kg/m2 ; 21 % des donneuses étaient fumeuses. En ce qui concerne les paramètres de réserve ovarienne, le taux d’hormone antimüllérienne moyen était de 3,46 ± 2,51 ng/mL, le compte des follicules antraux moyen était de 21,4 ± 12,0. Les protocoles de stimulation utilisés étaient le protocole antagoniste pour 85 % des donneuses, le protocole agoniste pour 3,1 %, et le protocole progestatif pour 12 %. Le protocole n’était pas documenté pour 15,4 % des cycles. Vingt-quatre pour cent (24 %) des donneuses avaient bénéficié d’une prescription de corifollitropine alpha. Quinze pour cent (15 %) des donneuses de l’étude ont bénéficié d’une autoconservation d’une partie des ovocytes recueillis. L’étude de ces paramètres au regard de l’obtention d’au moins une grossesse chez les receveuses montre que ce sont les donneuses âgées de 23 à 29 ans qui offrent le plus de probabilité de grossesse chez la ou les receveuses. En analyse multivariée, le principal paramètre associé aux chances de grossesse chez les receveuses est le nombre d’ovocytes matures donnés. Le nombre d’ovocytes nécessaires à l’obtention d’au moins une grossesse est de 10,6. D’autres analyses sont nécessaires pour affiner les stratégies de don dans le but d’améliorer les taux de grossesse chez les receveuses.

« Monsieur graine, donneur, mais pas papa » : Le travail narratif des mères seules par don

Titre : « Monsieur graine, donneur, mais pas papa » : Le travail narratif des mères seules par don
Auteur : Margot Lenouvel
Lien : https://journals.openedition.org/efg/20680
Revue : Enfances Familles Générations n°46
Mis en ligne : 14 octobre 2024

Mots-clés : mère seule, procréation médicalement assistée, don, travail procréatif, narration, script, mémoire

Résumé

Cadre de la recherche : La question des origines personnelles évolue au fur et à mesure que se diversifient les manières de faire famille. En France, les parents ayant recours au don de gamètes sont désormais encouragés à transmettre à l’enfant un récit sur les circonstances de sa venue au monde. Ces narrations prennent une place particulière pour les mères seules : il s’agit d’attribuer une place à un donneur dans l’histoire familiale, sans que celle-ci compense l’absence d’un deuxième parent.

Objectifs : L’objectif de cet article consiste à analyser comment les récits sur les origines – ici sur les donneurs – se construisent par les mères seules.

Méthodologie : Dans le cadre d’un travail de thèse, dix-huit entretiens biographiques ont été réalisés auprès de femmes seules devenues mères en ayant recours à un don de sperme, à l’étranger ou en France. Ces entretiens sont complétés par l’analyse d’un groupe en ligne, terrain d’enquête fécond pour observer les intimités familiales.

Résultats : Dévoiler son histoire donne lieu à une variété de pratiques et de stratégies narratives, fondées sur la norme morale d’une double responsabilité des mères seules. Investiguer les narrations donne à voir la place attribuée au donneur. Il incarne une figure symbolique de l’histoire familiale, qui ne fait aucunement concurrence à la parenté et la filiation. Sa place est construite dans un entre-soi féminin au sein des réseaux de mères seules, puis négociée avec l’entourage familial. Plus encore, ces récits se matérialisent à travers la création de supports (livres, images, films, etc.), témoignant de la volonté des mères seules d’affirmer leur modèle familial.

Conclusion : La mise en récit des origines s’insère dans un travail narratif des mères seules à destination de leur enfant et de l’entourage, qui participe à la mémoire familiale.

Contribution : Cet article contribue à une meilleure compréhension de l’expérience parentale des mères seules, et plus globalement de la place accordée à un donneur dans l’histoire des familles issues du don.

Visions et répercussions de l’accès aux origines dans l’Assistance Médicale à la Procréation avec tiers donneur: étude descriptive chez les donneurs de gamètes

Titre : Visions et répercussions de l’accès aux origines dans l’Assistance Médicale à la Procréation avec tiers donneur: étude descriptive chez les donneurs de gamètes
Auteurs : lémence CIRADE, Inès BRAHAM, Jerôme DELOTTE, Samir BOUKAIDI, Sarah DUPUIS, Adeline MORISOT, Valérie BENOIT, Nicolas CHEVALIER
Lien : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2468718924003787
Date de publication : 31 décembre 2024
Titre de la publication : Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie (Elsevier)

Résumé

Objectifs: La loi de Bioéthique du 2 août 2021 a introduit l’accès aux origines chez les personnes conçues par tiers donneur. Deux ans après la mise en place de cette mesure quelle est la proportion d’anciens donneurs de gamètes informés sur l’accès aux origines, quelle est leur position à ce propos, et notamment les répercussions potentielles que peut avoir cette nouvelle mesure sur eux?.

Méthodes: Etude de cohorte rétrospective unicentrique à partir de questionnaires.

Résultats: Quand nous interrogeons les anciens donneurs de gamètes à propos de l’accès aux origines, seuls 53 % des donneuses et 71 % des donneurs sont informés de cette mesure. En questionnant les participants sur le mode de don idéal selon eux, 41 % des donneuses et 47 % des donneurs sont favorables à un accès de leurs données identifiantes pour la personne issue du don. Plus de la moitié sont aussi favorables à l’accès aux données non identifiantes et médicales. Si un jour une personne issue de leur don faisait une demande d’accès à leur identité, 62 % des donneuses et 56 % des donneurs l’accorderait.

Conclusions: Une part non négligeable de nos participants exprime le désir de bénéficier d’informations sur une éventuelle descendance issue de leur don. Parmi les donneurs interrogés, seulement la moitié sont informés de la législation introduisant l’accès aux origines, à maintenant deux ans de sa mise en place. Ces résultats nous encouragent à renforcer les efforts de communication autour de l’accès aux origines.

Etude sur les motifs à donner ou non ses gamètes

En Master de Psychologie de la Santé à Toulouse, Eléa SABATE est à la recherche de participant(e)s pour répondre à un questionnaire (10-15min) dans le cadre de son mémoire de fin d’études.

Elle réalise une recherche sur les motivations des donneurs et donneuses à donner ainsi que les motifs des non-donneurs à ne pas s’engager dans le don.

Lien du questionnaire : https://enquetes.univ-tlse2.fr/index.php/232984?lang=fr

Merci pour vos réponses !