Nous sommes heureux de vous annoncer que notre association est à présent sur Instagram : https://instagram.com/donsdegametessolidaires/
N’hésitez pas à nous suivre.
Un grand merci à Delphine qui administre cette page.
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Nous sommes heureux de vous annoncer que notre association siègera à la Commission d’Accès des Personnes nées d’une AMP aux Données des tiers Donneurs (CAPADD).
Notre association a prévu de pleinement s’investir dans cette nouvelle mission afin de contribuer à la réussite de cette Commission.
Résumé :
Clément envisage de faire un don de sperme à l’hôpital. Il effectue un premier recueil et une prise de sang pour des analyses. En attendant les résultats, il se renseigne sur d’autres manières de donner moins institutionnelles, et rencontre Audran et Victor, donneurs « sauvages » sur Facebook.
Suite à son premier rendez-vous dans un CECOS, un des centres français de recueil de don de sperme, Clément retourne à l’hôpital pour effectuer un premier recueil de sperme et un bilan sanguin. L’objectif : rechercher d’éventuels antécédents, examiner son caryotype, c’est-à-dire son patrimoine génétique – bref, déterminer si ses “paillettes” seront utilisables ou non. Ce n’est qu’une première étape qui n’engage à rien.
Clément en profite pour poser quelques questions. Comment le CECOS attribue-t-il les paillettes, puisque le don reste anonyme ? Les receveurs – couples stériles, couples de femmes ou femmes seules – peuvent-ils avoir des critères de sélection ? Et enfin, peut-on estimer combien de personnes bénéficieront du don de Clément s’il se décide à le faire ? “L’année dernière, on avait 15 donneurs. Idéalement, il nous en faudrait 40 ou 50 par an, ça serait parfait. Un donneur aide en pratique 7 couples ou personnes à avoir des enfants.”
Sept couples, dont potentiellement sept enfants portant une partie de son patrimoine génétique. C’est une perspective légèrement effrayante pour Clément qui décide alors de se renseigner sur ce qu’on appelle les donneurs “sauvages”. Il s’agit d’un “grand marché des paillettes” en ligne, de particulier à particulier, à l’amiable pour ainsi dire. C’est une pratique illégale, mais plutôt répandue grâce aux réseaux sociaux.
En ne passant pas par l’hôpital, la question de l’anonymat est ainsi laissée au choix libre des donneurs et des receveurs. Une question qui a une grande importance, comme Vincent, membre de l’association Procréation Médicalement Anonyme l’avait déjà expliqué à Clément. C’est d’ailleurs ce qui a poussé Audran , 46 ans et Victor , 33 ans, à passer par des groupes Facebook plutôt que par l’institution.
Pour Audran, qui a effectué quelques dons via Facebook, l’idéal serait de pouvoir “voir l’enfant qui provient de son don et savoir qu’il grandit en bonne santé”, même s’il a bien conscience qu’il n’est pas son père et qu’il n’a pas de responsabilité envers lui. Il comprend la méfiance des femmes envers les hommes qui refusent l’anonymat – certains donneurs pourraient commencer à revendiquer des droits sur l’enfant, par exemple. Mais Audran, lui, voudrait simplement pouvoir régulièrement prendre des nouvelles des enfants issus de son don. Il redoute de ne jamais trouver cet équilibre, celui d’un géniteur présent et connu, mais ne faisant pas partie de la famille de l’enfant.
“Ce qui m’animait, c’était de laisser une partie de moi sur terre. Aujourd’hui, c’est devenu plus difficile de faire un don parce que donner la vie, ce n’est pas anodin. Il y a énormément de méfiance et de suspicion et les échanges sont assez raides.” Audran
Victor fait partie de ces donneurs qui gardent une relation avec les femmes qu’il a aidées et leurs enfants. En tout, il en est à 40 enfants avec pas moins de 370 dons.
“Au début, je ne pensais pas que j’allais faire autant de dons de sperme, évidemment. J’ai tout simplement continué parce qu’il y a des couples qui viennent le voir et qui demandent à faire le deuxième enfant. Et puis après, j’ai continué parce que parce que parce que c’est rentré dans ma vie, ça fait partie de mon quotidien. Je suis très heureux de les avoir aidés.” Victor
Victor donne gratuitement, régulièrement, méthodiquement – il fait toujours connaissance avec des futures mères pour s’assurer qu’elles seront “capables d’assumer un enfant”. “Je ne souhaite pas être inquiet par rapport au devenir de l’enfant ou que l’enfant à 15 ans revienne rejeter la faute de son mal-être sur moi”. Une fois l’accord passé, il utilise la méthode dite “artisanale” : il remet aux femmes le contenant pour qu’elles puissent s’injecter elles-mêmes le sperme à l’aide d’une pipette à médicament.
Cela fait maintenant treize ans que Victor pratique le “don sauvage”. Pour lui, c’est une question de justice et d’égalité. En effet, il a commencé avant la loi bioéthique de 2021 ouvrant la PMA aux couples de femmes. “Ce qui m’a poussé à faire des dons, c’est le fait que je suis moi-même homosexuel et je voulais que les couples de femmes aient accès au don de sperme.” Aujourd’hui, il continue parce qu’il a trouvé dans le don “sauvage” une “humanité” qu’il ne pense pas retrouver s’il donnait anonymement dans un CECOS. En donnant anonymement, il a peur de venir en aide à des personnes homophobes, par exemple, ou qui mentiraient à leur enfant sur leur conception.
“Ça a eu un impact dans ma vie très important. Quelque part, ces femmes m’ont enrichi en tant qu’être humain. L’aventure est très belle.” Victor
Le témoignage de Victor fait douter Clément sur sa décision de donner au CECOS. Mais au même moment, il reçoit une lettre de l’hôpital…
Merci au docteur Deveze, Audran, Victor, Benjamin, Frédéric Letellier.
Lien de l’article : https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/PMA-donneurs-gametes-nont-jamais-ete-aussi-nombreux-quen-2021-2022-05-12-1201214846
Le président de notre association est cité à 2 reprises dans l’article.
Titre : Pour que la PMA pour toutes soit une réalité, rendons le don de gamètes possible dans tous les centres de fertilité
Date : 6 mars 2022
Cette tribune propose plusieurs mesures favorables à la sensibilisation au don de gamètes. Le président de l’association Dons de gamètes solidaires est signataire de la tribune.
Date : 29 octobre 2021
Auteur : Marion Pignot
L’Agence de la biomédecine a publié un communiqué sur le 2e comité de suivi de la loi de bioéthique.
📣 Le 2e comité de suivi #loidebioéthique a eu le 14 février.
L'occasion de dresser un état des lieux de l'application de la loi et de faire remonter les retours d'expérience des professionnels de terrain et des patients
Ce qu'il faut en retenir 👇 #PMA https://t.co/p6OBGLWTUW— Agence de la biomédecine (@ag_biomedecine) March 1, 2022
Lien du communiqué : https://presse.agence-biomedecine.fr/mise-en-oeuvre-de-la-loi-de-bioethique-lagence-de-la-biomedecine-a-reuni-le-comite-national-de-suivi-pour-la-deuxieme-fois-2/
(télécharger le communiqué au format PDF)
Dans ce communiqué, il est dit qu’en 2021, il y a eu environ 600 donneurs de spermatozoïdes et 900 donneuses d’ovocytes.
Notre association participe à ce comité de suivi de la loi bioéthique et si vous êtes une donneuse ou un donneur, n’hésitez pas à nous transmettre vos remarques.
Je recopie un communiqué de l’Agence de la biomédecine relative à ce comité datant du 22 novembre 2021.
Mise en oeuvre de la loi bioéthique : l’agence de la bioéthique organise la 1ère réunion de comité de suivi
A la suite de la promulgation de la loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique dont l’application a été accompagnée par des crédits importants spécifiquement alloués, le ministre des solidarités et de la santé a demandé à l’Agence de la biomédecine de mettre en place et d’animer un comité national chargé d’assurer le suivi de la mise en œuvre de la loi, dans le domaine de l’assistance médicale à la procréation (AMP). La première réunion s’est tenue le 15 novembre.
Alors que la nouvelle loi engage des évolutions majeures dans le domaine de l’AMP, le comité de suivi a pour objectif de rassembler l’ensemble des parties prenantes* pour suivre l’évolution de la situation et être à l’écoute des préoccupations du terrain. Cette première session a ainsi réuni des représentants des sociétés savantes, des centres de don de gamètes et des associations de patients concernées, ainsi que des représentants des administrations concernées, en vue de dresser un état des lieux des premières semaines de mise en œuvre de la nouvelle loi.À cette occasion, l’Agence de la biomédecine a présenté les premiers résultats d’une enquête réalisée auprès des centres de dons de spermatozoïdes.
Des demandes de prise en charge en nette hausse depuis la promulgation de la loi le 2 août 2021
La loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique ouvre l’AMP aux couples de femmes et aux femmes non mariées. Pour apprécier le nombre de demandes de prise en charge en vue d’une AMP avec don de spermatozoïdes présentées par ces nouveaux publics, l’Agence de la biomédecine a mené une enquête auprès des 29 centres de don de spermatozoïdes. 25 d’entre eux ont répondu. Les informations transmises montrent que les demandes de prise en charge en vue d’une AMP avec don de spermatozoïdes ont nettement augmenté depuis le 1er août dernier :
* Du 1er août au 15 octobre 2021, 2 753 demandes de premières consultations ont été enregistrées dans les centres de don en vue d’une AMP avec don de spermatozoïdes, dont 1 171 de la part de couples de femmes et 1 316 de femmes non mariées.
Sur la même période, 934 premières consultations ont été réalisées en vue d’une AMP avec don de spermatozoïdes dont 352 au bénéfice de couples de femmes et 313 au bénéfice de femmes non mariées.
* 3 003 paillettes ont été délivrées entre janvier et juin 2021. Au 1er août 2021, les centres de don de spermatozoïdes comptaient un stock total de 87 926 paillettes de spermatozoïdes attribuables.
* Au 15 octobre, 359 donneurs de spermatozoïdes avaient réalisé un don alors que 317 hommes avaient fait cette démarche au cours de l’année 2019.
Premiers retours d’expérience
L’Agence de la biomédecine a recueilli, dans le cadre de l’enquête qui a été conduite, les témoignages libres des professionnels des centres de don de spermatozoïdes, ainsi que des associations de patients ayant vocation à engager des parcours d’AMP avec don.
A ce jour, la principale préoccupation exprimée par les professionnels des centres de don concerne le recrutement du personnel qui permettra de répondre aux nouvelles demandes. Les associations de patients, de leur côté, ont fait état d’interrogations concernant les limites d’âge fixées pour l’accès à l’AMP, ainsi que sur l’évolution des délais d’attente.
“ Les trois mesures phares de la nouvelle loi de bioéthique dans le domaine de l’AMP ont été fortement attendues et il est donc essentiel que le texte puisse produire ses effets aussi vite que possible. Ces mesures entrent en vigueur par étape, et le comité national de suivi devra s’adapter au fur et à mesure de ces évolutions, pour être toujours en capacité de capter les préoccupations des professionnels de santé ou des patients. Il s’attachera, à recueillir les données chiffrées, grâce à des enquêtes réalisées par l’Agence de la biomédecine à intervalles réguliers, et les témoignages de terrain qui permettront de décrire, aussi fidèlement que possible, la manière dont la nouvelle loi concernant l’AMP entre en application. La nouvelle loi de bioéthique engage, dans le domaine de l’AMP, des évolutions majeures qui, nécessairement, mettent le système de santé sous tension. Cette tension représente un défi pour tous, et le comité doit faire œuvre utile pour qu’elles puissent être surmontées dans les meilleures conditions », explique Emmanuelle Cortot-Boucher, Directrice générale de l’Agence de la biomédecine.
La prochaine réunion, prévue le 14 février 2022, aura pour objectif de poursuivre cette réflexion autour de la mise en œuvre de la loi de bioéthique. En complément des messages du ministère directement auprès des établissements, plusieurs enquêtes seront, par ailleurs, menées par l’Agence de la biomédecine:
* Une enquête auprès des centres de dons de spermatozoïdes pour évaluer l’évolution des demandes (premières demandes, premières consultations, premières tentatives, etc.),
* Une enquête similaire auprès des cliniciens des centres clinico-biologiques,
* Une enquête sur l’autoconservation des gamètes pour recenser les demandes formulées.
Contacts presse :
Agence TBWACorporate
Violaine Bourquin – violaine.bourquin@tbwa-corporate.com
Blanche Bobin Parra – blanche.bobin-parra@tbwa-corporate.com
Agence de la biomédecine
Hélène Duguet – presse@biomedecine.fr
Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année !