Elle a donné ses ovocytes pour les personnes noires en attente d’un don

Il y a malheureusement en France, une pénurie de dons d’ovocytes provenant des personnes noires. Cela peut créer des difficultés pour les couples en attente d’un don (voir notre article L’appariement imposé à des couples noirs au CECOS de Tours).

Notre association encourage fortement les personnes noires à faire un don de gamètes car leur geste sera utile pour toutes les nombreuses personnes en attente d’un don.

N’hésitez pas à consulter le beau témoignage de Pauline Ayambo qui a fait don de ses ovocytes au CECOS de Rouen en 2018.
Lien de l’article : Elle a donné ses ovocytes pour les personnes noires en attente d’un don (article de septembre 2019)

Pauline Ayambo déclare avoir pris la décision de donner après avoir visionné une vidéo de Sandrine Djeunda durant l’été 2018, expliquant la pénurie de donneuses noires. Cela montre que c’est vrai important de relayer dans les médias cette information car cela permet d’informer et de sensibiliser davantage de personnes à la question du don de gamètes.

Alors que le CECOS de Rouen est conséquent en terme d’activité, Pauline Ayambo explique avoir été la première femme de couleur au CECOS de Rouen.

Inspection des centres AMP

L’activité des centres AMP peut faire l’objet d’une inspection.

L’agence de la biomédecine a réalisé des documents relatifs à ces inspections :
1) MÉTHODOLOGIE D’INSPECTION, PRÉAMBULE & PROCÉDURE
2) PRÉPARATION DE L’INSPECTION AVEC LA STRUCTURE
3) GRILLE D’INSPECTION et ANNEXES

Rapports :
1) Synthèse des rapports d’inspection des activités d’AMP transmis à l’Agence de la biomédecine en 2013
2) Synthèse des rapports d’inspection des activités d’AMP transmis à l’Agence de la biomédecine en 2012
3) Synthèse des rapports d’inspection des activités d’AMP transmis à l’Agence de la biomédecine en 2011
4) Synthèse des rapports de contrôle et d’inspection relatifs aux activités d’AMP transmis à l’Agence de la biomédecine en 2010
5) Synthèse des rapports de contrôle et d’inspection relatifs aux activités d’AMP transmis à l’Agence de la biomédecine en 2009

Le consentement au don d’embryons

Le don d’embryons (qui l’on nomme aussi accueil d’embryons) peut avoir 2 finalités : la procréation (aider des personnes à avoir des enfants) ou la recherche médicale..

Les procédures de don se font toujours avec le consentement du couple. Nous vous proposons de consulter les documents relatifs à ce consentement :
1) Confirmation de consentement au don d’embryons cryoconservés pour la recherche
2) Consentement au don d’embryons pour la recherche (Embryons non transférables)
3) Consentement au don d’embryons pour la recherche (Embryons porteurs d’une anomalie diagnostiquée dans le cadre d’une procédure de DPI)
4) GUIDE D’AIDE AU RECUEIL DU CONSENTEMENT DE DON D’EMBRYONS A LA RECHERCHE

Supermatozoïde – Panique dans l’éprouvette

Titre de la pièce de théâtre : Supermatozoïde – Panique dans l’éprouvette

Après les cigognes, les choux et le vol de bébés, que reste t’il comme option pour la maternité ?
Louise et Alice cherchent un donneur. Beau, Bio, intelligent, drôle mais surtout… d’accord.
Une quête rocambolesque garantie non stérile !

Auteur : Cécile Marx, Audrey Baldassare
Artistes : Audrey Baldassare, Cécile Marx, Régis Lionti
Metteur en scène : Régis Lionti

L’ordre des choses

Pièce de théâtre L’ordre des choses

Bernard Hubert (soixante ans,) et Juliette sa jeune compagne voient débarquer, Thomas, un séduisant trentenaire qui prétend, test ADN à l’appui qu’il est le fils de Bernard. Problème : Bernard Hubert prétend, lui, qu’il est stérile !

Durée : 1h30
Texte Marc Fayet
Mise en scène Richard Berry
Scénographie Philippe Chiffre
Assistante mise en scène Brigitte Villanueva
Costumes Laurence Struz
Lumières Thomas Hardmeier
Son Michel Winogradoff
Avec Pascal Légitimus, Valentin de Carbonnières, Pascale Louange

Projet de loi bioéthique au Sénat

Le projet de loi bioéthique devrait prochainement revenir au Sénat en seconde lecture.

Commission spéciale de Bioéthique : semaine du 18 janvier 2021.
Hémicycle du Sénat : Première semaine de février 2021.

Source : l’article « PMA pour toutes et loi bioéthique devraient revenir au Sénat en janvier »

Edit : Le Sénat a publié l’ordre du jour de l’examen du projet de loi.

• Délai limite pour le dépôt des amendements de commission : jeudi 14 janvier à 12 heures
• Réunion de la commission pour le rapport et le texte : mardi 19 janvier après‑midi
• Délai limite pour le dépôt des amendements de séance : jeudi 28 janvier à 12 heures
• Réunion de la commission pour examiner les amendements de séance :
mardi 2 février matin
• Temps attribué aux orateurs des groupes dans la discussion générale :
45 minutes
• Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : lundi 1er février à 15 heures

Nouvelle composition du bureau

Une assemblée générale extraordinaire de l’association Dons de gamètes solidaires s’est tenue le 15 novembre 2020. Émilie Goubert a indiqué que pour des raisons personnelles, il ne lui était plus possible d’assurer sa mission de présidente de l’association. Suite à sa démission de son poste de présidente, un vote a été organisé afin de renouveler le bureau de l’association. Frédéric Letellier et Sylvain Pion ont été élus respectivement président et vice-président de l’association.

Nous remercions chaleureusement Émilie Goubert pour son engagement et sa contribution importante au développement de l’association.

Fin de la campagne de sensibilisation au don de gamètes 2020

La campagne de sensibilisation du don de gamètes 2020 de l’agence de la biomédecine se termine aujourd’hui. Durant ces 3 semaines, il y a eu de nombreux événements, émissions et articles sur le don. Nous espérons que cette campagne aura permis de mieux faire découvrir le don de gamètes et que cela aura un effet positif sur le nombre de donneurs.

Nous vous proposons 2 beaux témoignages de femmes qui ont fait preuve de solidarité en donnant leurs ovocytes .

1. La donneuse Lydwine Clarac, au CECOS Aquitaine Bordeaux en 2018

2. La donneuse Lydie Massonneau, a fait son second don en 2018 (le premier était au CECOS de Tours)

Le lien génétique entre deux personnes en droit de la filiation : réalité factuelle, réalité juridique ?

Sujet : Le lien génétique entre deux personnes en droit de la filiation : réalité factuelle, réalité juridique ?

Auteurs : Maria Kalogirou
Maria Kalogirou est doctorante et ATER en droit public (Université Paris Nanterre – CTAD : Équipe CREDOF)

Date de mise en ligne : 2020

Résumé
En droit de la filiation, les expertises génétiques sont présumées prouver le lien génétique entre deux personnes, et fonctionner ainsi en faveur de la découverte d’une réalité factuelle. Or, en droit français, comme dans d’autres systèmes juridiques, malgré la valeur probante des expertises génétiques, le rapport génétique en tant que tel ne constitue qu’un de nombreux fondements de la filiation, d’autant plus si on prend en considération le petit nombre des décisions tendant à la recherche de la paternité par reconnaissance judiciaire. Ainsi, le lien génétique entre deux personnes joue un rôle plutôt incident en droit de la filiation, lequel demeure en principe fondé sur le mariage et la reconnaissance volontaire. Néanmoins, depuis peu de temps, on observe des changements quant à la place accordée au lien génétique en droit. Ces changements peuvent être systématisés en deux « types »1. Ceux du premier « type » concernent une utilisation classique du rapport génétique entre deux personnes, à savoir comme fondement de la filiation. Ils sont en principe jurisprudentiels et demeurent réservés au domaine de la transcription des actes de naissance des enfants nés par le biais des gestations pour autrui (GPA) à l’étranger, c’est-à-dire aux hypothèses dans lesquelles des ressortissants Français ayant bénéficié d’une GPA légale dans un État qui autorise la pratique reviennent en France et demandent par l’administration de reconnaître la filiation établie par les autorités étrangères entre eux et l’enfant. Ceux du deuxième « type » portent sur une nouvelle qualité du rapport génétique entre deux personnes, à savoir comme un élément essentiel de l’identité personnelle des enfants nés des PMA avec don de gamètes. En cette qualité, le rapport génétique entre deux personnes sera, selon le projet de loi relatif à la bioéthique, de nature à justifier l’accès de ces enfants à l’identité des donneurs et des donneuses des gamètes. Les deux types de changements paraissent liés à la qualification du rapport génétique entre deux personnes comme élément de l’identité des individus et donnent l’impression d’être en principe abordés en droit français sous l’influence de la jurisprudence européenne. Si au cours des dernières années, on observe des changements dépassant les standards européens, ils semblent à géométrie variable et leur portée reste encore incertaine. Ce qui paraît toutefois certain est que ces changements ne vont pas jusqu’à remettre radicalement en cause les règles classiques de la filiation, et notamment le fort lien entre la maternité et l’accouchement.

Mots clés : filiation, maternité, paternité, accouchement, PMA, GPA, don des gamètes, accès à des informations concernant mes donneurs et des donneuses des gamètes, donnés identifiantes et non identifiantes, expertise génétique, ADN, lien/rapport génétique, réalité, fait réel, réalité factuelle, réalité génétique, réalité juridique

Citation : Maria Kalogirou, « Le lien génétique entre deux personnes en droit de la filiation : réalité factuelle, réalité juridique ? », La Revue des droits de l’homme [En ligne], 18 | 2020, mis en ligne le 12 juin 2020, consulté le 05 décembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/revdh/9763 ; DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.9763

Lien du document : : https://doi.org/10.4000/revdh.9763

Edit du 8 décembre 2020 : Ajout du commentaire de la sociologue Irène Théry.
Lien : https://www.facebook.com/donsdegametessolidaires/posts/448049929875465?comment_id=449681526378972