Auteurs : Mélaine Vestu
1 UNIROUEN UFR Santé – UNIROUEN – UFR Santé
2 ERFPS – Rouen – Espace régional de formation des professions de santé – Rouen
Date de mise en ligne : 2020
Résumé
Avec l’évolution de la société, l’âge moyen des mères lors de leur premier accouchement recule. Beaucoup de couples font désormais face à des problèmes d’infertilité et ont recours à des techniques d’AMP, notamment au don d’ovocytes. Nous constatons une pénurie des donneuses d’ovocytes en France et nous avons donc voulu savoir quels en sont les freins au travers d’une revue de la littérature. Encore peu connu, le don d’ovocytes est encadré par une loi de bioéthique renouvelée régulièrement, et mise à jour avec les dernières avancées médicales et sociétales. Le volontariat est pratiqué par tous les pays pratiquant le don, l’anonymat est obligatoire dans un certain nombre mais les donneuses ne semblent pas opposées catégoriquement à une levée de cet anonymat. Certains pays accordent une compensation financière aux donneuses. En France, la majorité des donneuses ne ressent pas le besoin d’être rémunérée pour son geste, mais préférait plus de reconnaissance à celui-ci. Néanmoins, une rémunération active pourrait inciter un peu plus de femmes à donner leurs ovocytes afin de combler la pénurie actuelle. Malgré les idées reçues, les femmes ayant vécu le parcours médical du don ne le décrivent pas comme étant difficile et les professionnels de santé s’arrangent pour diminuer leurs contraintes organisationnelles. Les femmes, étant plus nombreuses à donner leurs gamètes que les hommes, nous ont semblé plus enclines à faire ce don et donc plus compréhensives envers le désir de grossesse que peuvent ressentir les femmes infertiles.
Citation : Mélaine Vestu. Les limites aux dons d’ovocytes en France. Gynécologie et obstétrique. 2020. ⟨dumas-02899431⟩
Lien du document : : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02899431
Mots clés : Don d’ovocytes, Donneuses, France, Législation, Parcours médical