Exploring the impact of donating on the everyday lives of donors and their families

Un passionnant travail de recherche sur les donneurs de gamètes en Grande Bretagne.

Lien de l’étude : https://www.socialsciences.manchester.ac.uk/morgan-centre/research/research-themes/kinship-and-relatedness/being-an-egg-or-sperm-donor/

Cela serait positif si en France, des chercheurs menaient également des études sur les donneurs de gamètes.

Résultats du don en fonction de l’âge et de la réserve ovarienne des donneuses d’ovocytes, étude rétrospective au CECOS de Bordeaux

Sujet : Résultats du don en fonction de l’âge et de la réserve ovarienne des donneuses d’ovocytes, étude rétrospective au CECOS de Bordeaux

Auteurs : Anaïs Lecomte

Université de Bordeaux (35, place Pey Berland – 33076 Bordeaux – France)

Date de mise en ligne : 5 avril 2022

Résumé

Introduction : les critères d’exclusion des potentielles donneuses d’ovocytes en fonction de leur réserve ovarienne ne sont pas homogènes entre les centres. Nous avons cherché à savoir si les critères dans notre centre étaient satisfaisants.

Matériels et méthodes : étude observationnelle, analytique, rétrospective au CECOS de Bordeaux, entre 2016 et 2020, chez les donneuses d’ovocytes. L’objectif principal était de chercher un lien entre l’âge, la réserve ovarienne des donneuses (selon l’AMH et le CFA) et les résultats du don en terme d’ovocytes matures recueillis chez les donneuses et de taux de grossesse (début de grossesse et grossesse évolutive) chez les patientes receveuses.

Résultats : pas de différence significative sur le rendement ovocytaire ou les taux de grossesse en fonction de l’âge de nos donneuses. L’AMH est un bon indicateur du rendement ovocytaire, avec un seuil de 1,5 ng/ml pour obtenir une réponse satisfaisante. Absence de lien mis en évidence entre AMH et taux de grossesse. Le CFA semble en lien avec le rendement ovocytaire, avec un seuil significatif de 10 follicules antraux. En revanche, pas en corrélation trouvée avec les taux de grossesse. En prenant en compte à la fois l’AMH et le CFA (AMH < 1,2 ng/mL et CFA < 5), cela reviendrait à exclure 3 patientes soit 1,6 % de nos donneuses, patientes n’ayant donné aucune grossesse.

Conclusion : il serait acceptable d’adopter comme nouveaux critères d’exclusion les patientes avec une AMH < 1,2 ng/mL et avec un CFA < 5 concomitant dans notre centre de Bordeaux.

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Mots-clés : Don d’ovocytes, Réserve ovarienne, Résultats du don

Citation : Anaïs Lecomte. Résultats du don en fonction de l’âge et de la réserve ovarienne des donneuses d’ovocytes, étude rétrospective au CECOS de Bordeaux. Sciences du Vivant [q-bio]. 2022. ⟨dumas-03629415⟩

Lien du document : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03629415

Les représentations sociales des fournisseuses de gamètes en Espagne : derrière le « don » d’ovocyte, un travail invisibilisé et dévalorisé ?

Sujet : Les représentations sociales des fournisseuses de gamètes en Espagne : derrière le « don » d’ovocyte, un travail invisibilisé et dévalorisé ?

Auteurs : María Isabel Jociles, Ana María Rivas et Ariadna Ayala Rubio

María Isabel Jociles
Professeure titulaire, Universidad Complutense de Madrid, jociles@cps.ucm.es

Ana María Rivas
Chercheuse, Universidad Complutense de Madrid, rivasant@cps.ucm.es

Ariadna Ayala Rubio
Maître de conférences, Universidad Complutense de Madrid, aayalaru@ucm.es

Date de mise en ligne : 15 octobre 2021

Résumé

Cadre de la recherche : L’Espagne se classe au premier rang en Europe en matière de « don » d’ovules. Leur production et leur commercialisation constituent aujourd’hui l’un des marchés les plus lucratifs du système économique national.

Objectifs : Comment les femmes cédant leurs ovules comprennent-elles ce « don » ? Dans une société où le « don » d’ovocytes est formalisé comme un acte bénévole et altruiste, comment les « donneuses » conçoivent-elles et considèrent-elles la rémunération qu’elles obtiennent pour cet acte ?

Méthodologie : Cet article présente l’analyse d’entretiens approfondis menés avec 38 « donneuses » d’ovules, issues de différentes régions d’Espagne, participant actuellement ou ayant participé au processus de « don ». Entre 18 et 49 ans, elles occupent pour la plupart des emplois précaires, elles sont au chômage et/ou elles sont étudiantes non boursières.

Résultats : Les « donneuses » d’ovules ne conçoivent pas leur contribution à l’industrie de la reproduction humaine comme un travail salarié.

Conclusions : Même si ces femmes jouent un rôle prépondérant dans le processus de « don » d’ovules, leur contribution est bien souvent sous-estimée. Pourtant, leur implication est nécessaire à la concrétisation de projets familiaux de personnes souhaitant devenir parents. Elles contribuent également au bon fonctionnement de l’activité des cliniques d’assistance à la procréation et à l’approvisionnement des banques de gamètes.

Contribution : Tout en présentant l’organisation sociale du « don » d’ovules en Espagne, cet article révèle la manière dont le travail reproductif effectué par les femmes produisant et cédant leurs ovocytes est invisibilisé et dévalorisé. De plus, il rend compte de la façon dont les « donneuses » d’ovules sont expropriées de leur matériel biologique, expropriation faiblement rémunérée et dont elles ne tirent qu’une faible part des bénéfices. Cette exploitation des femmes à travers le « mode biomédical de reproduction » et l’invisibilisation de leur travail est rendue possible grâce à l’anonymat des « dons », la coordination phénotypique, les modes de consentement, une compensation économique, et plus largement par une métaphore du « cadeau » et d’une idéologie de l’altruisme.

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Mots-clés : procréation médicalement assistée, travail de reproduction humaine, « donneuses d’ovules », travail reproductif, altruisme, compensation financière

Citation :

María Isabel Jociles, Ana María Rivas et Ariadna Ayala Rubio, « Les représentations sociales des fournisseuses de gamètes en Espagne : derrière le « don » d’ovocyte, un travail invisibilisé et dévalorisé ? », Enfances Familles Générations [En ligne], 38 | 2021, mis en ligne le 15 octobre 2021. URL : http://journals.openedition.org/efg/12099

Jociles, María Isabel, Rivas, Ana María et Rubio, Ariadna Ayala « Les représentations sociales des fournisseuses de gamètes en Espagne : derrière le « don » d’ovocyte, un travail invisibilisé et dévalorisé ? ». Enfances, Familles, Générations no 38 (2021). https://doi.org/10.7202/1086958ar

Lien du document : https://doi.org/10.7202/1086958ar et http://journals.openedition.org/efg/12099

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Voulez-vous un bébé Nobel ?

Le professeur Landowski, prix nobel de physique, accepte la lourde tache de donner son sperme afin de mettre a l’epreuve la nouvelle formule d’insemination artificielle du professeur Menzano. Neuf mois plus tard, le fruit de ses recherches nait : c’est un charmant bambin qui, un instant apres l’accouchement, se met à parler…

19 novembre 1980 en salle / 1h 27min / Comédie
De Robert Pouret
Par Richard Balducci
Avec Marion Game, Yves Pignot, Jean Rougerie

La maternité à l’épreuve du don

Sujet : La maternité à l’épreuve du don

Auteurs : Kévin Lavoie and Isabel Côté

Kévin Lavoie
École de travail social et de criminologie
Université Laval
kevin.lavoie[at]tsc.ulaval.ca

Isabel Côté
Département de travail social
Université du Québec en Outaouais
isabel.cote[at]uqo.ca

Date de mise en ligne : 30 novembre 2021

Résumé

La présente étude vise à explorer les logiques sous-jacentes au choix du secret, au sein des familles dont l’enfant a été conçu par don d’ovules au Québec, Canada. La démonstration s’appuie sur un corpus de seize entrevues semi-dirigées auprès de femmes concernées (n=16), soit six mères ayant eu recours à un don d’ovules et dix donneuses. À travers une démarche de théorisation enracinée, nous dégageons les enjeux entourant l’annonce ou la dissimulation de la contribution de la donneuse dans le récit de conception de l’enfant à partir de deux stratégies narratives, soit le dévoilement progressif et la contribution oblitérée. Ces stratégies s’ancrent dans une conception exclusive de la maternité assistée par don, mais dans laquelle la place de la donneuse demeure ambiguë et difficile à cerner.

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Mots-clés : don d’ovules, infertilité, maternité, secret, dévoilement

Citation : Kévin Lavoie and Isabel Côté, “La maternité à l’épreuve du don”, Revue des sciences sociales [Online], 66 | 2021, Online since 30 November 2021, connection on 05 December 2021. URL: http://journals.openedition.org/revss/7404; DOI: https://doi.org/10.4000/revss.7404

Lien du document : https://doi.org/10.4000/revss.7404

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Le donneur

Monsieur Lucien n’a rien d’un aventurier, encore moins d’un séducteur. Jeune et paisible employé, sa vie est banale, presque entièrement consacrée à son travail… jusqu’au jour où il épouse Adrienne, une terrible maîtresse femme. C’est par elle et pour elle qu’il va se transformer en un personnage sans nom, sans visage et qui cache son second métier. Un étrange métier, longtemps inimaginable… Lucien devient l’un de ces hommes grâce auxquels l’insémination artificielle est désormais possible. Il est un donneur… anonyme. « Ma première pensée fut pour la belle créature que je savais maintenant enceinte de moi : c’était à la fois fantastique et grisant de se dire qu’elle portait le fruit d’un amour que nous n’avions pas fait ensemble… ». Sans pudeur ni dissimulation, cet homme révèle ici ses hantises, ses joies bizarres, ses désirs refoulés. Il contribue à donner la vie sans jamais savoir le résultat de ses dons. Entre l’éthique et la médecine, il est troublé. Et dans cet extraordinaire roman, d’une grande actualité, son existence tourne au drame, précisément le jour où ce mari pas comme les autres découvre qu’il est aussi un père…

De tous les personnages fulgurants créés par Guy des Cars, celui de monsieur Lucien est sans doute le plus étonnant, le plus incroyable. Et pourtant, il existe. Guy des Cars l’a rencontré.

Né à Paris, Guy des Carsest l’un de nos plus grands romanciers populaires. Sa remarquable analyse des sentiments et des pulsions, sa connaissance des caractères, notamment féminins, où l’ambition le dispute à la jalousie et ses histoires bien construites ont conquis un immense public : en plus de cinquante livres, cet auteur a séduit, étonné et diverti près de cent millions de lecteurs. Plusieurs de ses célèbres romans ont été adaptés avec succès au cinéma et à la télévision.

Date de parution : 01/01/1973
Auteur : Guy Des Cars

A noter que Fabrice Cahen propose une analyse très intéressante de l’ouvrage dans le « chapitre 6 – La fin du mâle ? Don de sperme et récits d’anticipation en France (années 1950-1970) »

Lien de l’article : https://books.openedition.org/ined/17229
(PDF)

Le Furet

Maxime est un célibataire endurci qui profite pleinement de sa liberté et assume vouloir vivre égoïstement, sans attaches ni enfants ni contraintes. Il voit d’un mauvais œil ce frère plutôt envahissant qui vient habiter chez lui avec son furet. Maxime accepte toutefois d’aider un couple d’amis stérile qui cherche à avoir un enfant par insémination artificielle, en allant faire un don de sperme anonyme pour légalement accélérer la procédure.

Mais peu de temps après, au cours d’une soirée arrosée mal maîtrisée, le furet mord accidentellement les parties intimes de Maxime, provoquant une vasectomie qui le rend définitivement stérile. Réalisant tout à coup qu’il ne pourra jamais avoir d’enfant, Maxime essaye de récupérer son don, et apprenant qu’il a déjà été utilisé, veut à tout prix savoir qui sera la mère de son futur et unique enfant. Quand son frère vole son dossier à la clinique, il découvre stupéfait qu’il s’agit de Lisa Barrot, une célèbre et séduisante journaliste tv. Même si elle est sur le point de se marier, Maxime ne peut pas laisser filer sa seule chance d’avoir une vraie famille et est prêt à tout pour se rapprocher d’elle…

Date de diffusion : 15 novembre 2021


Le Furet est une fiction, ce qui signifie que des éléments du film peuvent plus ou moins s’éloigner de la vérité. Nous allons donc traiter quelques séquences du film pour voir ce qui est vrai et ce qui est faux. Pour éviter tout malentendu, le fait que le film contienne des erreurs sur la pratique du don de gamètes est sans incidence sur la qualité du film. Cela peut se comprendre que dans le cadre d’une fiction, le réalisateur ait fait le choix de prendre des petites libertés.

Attention, ces séquences peuvent vous divulgâcher le film, et donc, nous vous conseillons de d’abord le voir. Celui-ci est gratuitement visionnable par VOD sur : https://www.tf1.fr/tf1/le-furet

Séquence 1


La banque de sperme « Kryos » fait réréfénce à la banque de sperme Cryos. Il faut savoir qu’en France, le don de gamètes se pratique uniquement dans des centres AMP agréés. Que l’importation de gamètes à des fins de procréation est interdite. Que le don est anonyme et gratuit. Le donneur est choisi selon des critères d’appariement (il n’est donc pas possible de choisir son donneur sur catalogue et de sélectionner sur son niveau d’études).

Séquence 2


Le système de parrainage existe réellement et celui-ci est pratiqué par quasiment tous les centres AMP. Cependant, la légalité de cette pratique est sujette à caution.

Séquence 3
Je ne pense pas utile de mettre un extrait vidéo. On voit Maxime faire son don dans le centre AMP de la séquence 1. Ce qui pose problème, c’est que le don se résume à faire un recueil. En réalité, il faut faire plusieurs recueils, il devrait aussi avoir l’obligation de rencontrer un psy compte tenu qu’il n’a pas d’enfant, et surtout, refaire diverses tests sérologiques plusieurs mois après son dernier recueil pour vérifier que tout est bon. Cependant, compte tenu que c’est une faction, cela se comprend que le parcours du don ait été simplifié à l’extrême.
On peut également noter que le médecin parle de 10 insémination au maximum alors qu’en réalité, ce qui compte, c’est le nombre de naissances.

Séquence 4



Dans cette séquence, Maxime apprend que son stock de gamètes a déjà été intégralement utilisé. Il s’agit d’une information qu’un donneur n’a pas le droit d’avoir.
Le droit d’accès aux origines pour les personnes issues d’une AMP avec tiers donneur a été promulgué le 2 août 2021. A partir de septembre 2022, les donneurs auront la possibilité de faire connaître leur consentement au droit d’accès aux origines. La secrétaire ne semble pas bien maîtriser le droit d’accès aux origines.

Séquence 5


L’accès aux dossiers des donneurs est sécurisé. Encore une fois, on comprend que Maxime n’a absolument pas compris que l’enfant du couple receveur n’est pas son fils. Cela est pourtant clairement expliqué durant le parcours du don (surtout qu’il a une obligation légale d’avoir un entretien avec un psy qui insiste sur ce point).

Séquence 6


Nouvelle séquence qui montre que Maxime n’a pas compris que l’enfant du couple receveur n’est pas son enfant.

Séquence 7


Le sperme est mis en paillettes et congelé dans de l’azote liquide. Cela n’a donc aucun sens de l’apporter ainsi à Maxime qui ne va rien pouvoir en faire. En plus, une fois un don effectué, il n’est pas possible pour le donneur de demander la restitution de son don.

Séquence 8 (fin du film)
On comprend que l’homme qui était au début du film en couple avec Lisa, est parti faire sa vie avec sa maîtresse et qu’il ne considère pas l’enfant à naître comme son enfant. L’enfant va être élevé par Maxime, qu’il considère comme son père (Maxime semble de son côté le considérer comme son enfant). Cependant, la loi fait que l’enfant a sur son acte de naissance un père qui est l’ancien compagnon de sa mère, et que l’homme qui est son père social ne pourra a priori jamais obtenir son adoption plénière. A titre personnel, j’aurais aimé que cette problématique de la filiation soit traitée mais il est logique qu’une fiction humoristique ait fait le choix de ne pas aborder cette questions complexe.

Banque de sperme ou inviter un inconnu ?

ARTE Regards – Le désir d’enfant
Banque de sperme ou inviter un inconnu ?

Pour de nombreux couples et femmes célibataires en mal d’enfant, recourir à un don de sperme privé est souvent la seule voie d’accès à la parentalité. Une myriade de sites Internet mettent en relation des femmes et des donneurs. Mais cette démarche n’est pas sans risque : la qualité du sperme n’est pas toujours au rendez-vous et l’identité du donneur reste souvent secrète.
Seul un enfant sur cinq concernés connaît les circonstances de sa conception.

Pays : Allemagne
Année : 2021
Date de diffusion en France : 08/11/2021

https://www.youtube.com/watch?v=bDWenv1L0tc&ab_channel=ARTE

Conceiving People: Genetic Knowledge and the Ethics of Sperm and Egg Donation

Each year, tens of thousands of children are conceived with donated gametes (sperm or eggs). By some estimates, there are over one million donor-conceived people in the United States and, of course, many more the world over. Some know they are donor-conceived. Some do not. Some know the identity of their donors. Others never will.

Questions about what donor-conceived people should know about their genetic progenitors are hugely significant for literally millions of people, including donor-conceived people, their parents, and donors. But the practice of gamete donation also provides a vivid occasion for thinking about questions that matter to everyone. What is the value of knowing who your genetic progenitors are? How are our identities bound up with knowing where we come from? What obligations do parents have to their children? And what makes someone a parent in the first place?

In Conceiving People: Identity, Genetics and Gamete Donation, Daniel Groll argues that people who plan to create a child with donated gametes should choose a donor whose identity will be made available to the resulting child. This is not, Groll argues, because having genetic knowledge is fundamentally important. Rather, it is because donor-conceived people are likely to develop a significant interest in having genetic knowledge and parents must help satisfy their children’s significant interests. In other words, because a donor-conceived person is likely to care about having genetic knowledge, their parents should care too.

Daniel Groll is an Associate Professor of Philosophy at Carleton College in Northfield, MN and an Affiliate Faculty Member at the Center for Bioethics at the University of Minnesota.

Éditeur ‏ : ‎ OUP USA
Auteur : Daniel Groll
Date de sortie : 14 octobre 2021
Langue ‏ : ‎ Anglais
Relié ‏ : ‎ 248 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 019006305X
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-0190063054
Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g
Dimensions ‏ : ‎ 23.88 x 2.54 x 16.26 cm