Voulez-vous un bébé Nobel ?

Le professeur Landowski, prix nobel de physique, accepte la lourde tache de donner son sperme afin de mettre a l’epreuve la nouvelle formule d’insemination artificielle du professeur Menzano. Neuf mois plus tard, le fruit de ses recherches nait : c’est un charmant bambin qui, un instant apres l’accouchement, se met à parler…

19 novembre 1980 en salle / 1h 27min / Comédie
De Robert Pouret
Par Richard Balducci
Avec Marion Game, Yves Pignot, Jean Rougerie

La maternité à l’épreuve du don

Sujet : La maternité à l’épreuve du don

Auteurs : Kévin Lavoie and Isabel Côté

Kévin Lavoie
École de travail social et de criminologie
Université Laval
kevin.lavoie[at]tsc.ulaval.ca

Isabel Côté
Département de travail social
Université du Québec en Outaouais
isabel.cote[at]uqo.ca

Date de mise en ligne : 30 novembre 2021

Résumé

La présente étude vise à explorer les logiques sous-jacentes au choix du secret, au sein des familles dont l’enfant a été conçu par don d’ovules au Québec, Canada. La démonstration s’appuie sur un corpus de seize entrevues semi-dirigées auprès de femmes concernées (n=16), soit six mères ayant eu recours à un don d’ovules et dix donneuses. À travers une démarche de théorisation enracinée, nous dégageons les enjeux entourant l’annonce ou la dissimulation de la contribution de la donneuse dans le récit de conception de l’enfant à partir de deux stratégies narratives, soit le dévoilement progressif et la contribution oblitérée. Ces stratégies s’ancrent dans une conception exclusive de la maternité assistée par don, mais dans laquelle la place de la donneuse demeure ambiguë et difficile à cerner.

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Mots-clés : don d’ovules, infertilité, maternité, secret, dévoilement

Citation : Kévin Lavoie and Isabel Côté, “La maternité à l’épreuve du don”, Revue des sciences sociales [Online], 66 | 2021, Online since 30 November 2021, connection on 05 December 2021. URL: http://journals.openedition.org/revss/7404; DOI: https://doi.org/10.4000/revss.7404

Lien du document : https://doi.org/10.4000/revss.7404

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Le donneur

Monsieur Lucien n’a rien d’un aventurier, encore moins d’un séducteur. Jeune et paisible employé, sa vie est banale, presque entièrement consacrée à son travail… jusqu’au jour où il épouse Adrienne, une terrible maîtresse femme. C’est par elle et pour elle qu’il va se transformer en un personnage sans nom, sans visage et qui cache son second métier. Un étrange métier, longtemps inimaginable… Lucien devient l’un de ces hommes grâce auxquels l’insémination artificielle est désormais possible. Il est un donneur… anonyme. « Ma première pensée fut pour la belle créature que je savais maintenant enceinte de moi : c’était à la fois fantastique et grisant de se dire qu’elle portait le fruit d’un amour que nous n’avions pas fait ensemble… ». Sans pudeur ni dissimulation, cet homme révèle ici ses hantises, ses joies bizarres, ses désirs refoulés. Il contribue à donner la vie sans jamais savoir le résultat de ses dons. Entre l’éthique et la médecine, il est troublé. Et dans cet extraordinaire roman, d’une grande actualité, son existence tourne au drame, précisément le jour où ce mari pas comme les autres découvre qu’il est aussi un père…

De tous les personnages fulgurants créés par Guy des Cars, celui de monsieur Lucien est sans doute le plus étonnant, le plus incroyable. Et pourtant, il existe. Guy des Cars l’a rencontré.

Né à Paris, Guy des Carsest l’un de nos plus grands romanciers populaires. Sa remarquable analyse des sentiments et des pulsions, sa connaissance des caractères, notamment féminins, où l’ambition le dispute à la jalousie et ses histoires bien construites ont conquis un immense public : en plus de cinquante livres, cet auteur a séduit, étonné et diverti près de cent millions de lecteurs. Plusieurs de ses célèbres romans ont été adaptés avec succès au cinéma et à la télévision.

Date de parution : 01/01/1973
Auteur : Guy Des Cars

A noter que Fabrice Cahen propose une analyse très intéressante de l’ouvrage dans le « chapitre 6 – La fin du mâle ? Don de sperme et récits d’anticipation en France (années 1950-1970) »

Lien de l’article : https://books.openedition.org/ined/17229
(PDF)

Le Furet

Maxime est un célibataire endurci qui profite pleinement de sa liberté et assume vouloir vivre égoïstement, sans attaches ni enfants ni contraintes. Il voit d’un mauvais œil ce frère plutôt envahissant qui vient habiter chez lui avec son furet. Maxime accepte toutefois d’aider un couple d’amis stérile qui cherche à avoir un enfant par insémination artificielle, en allant faire un don de sperme anonyme pour légalement accélérer la procédure.

Mais peu de temps après, au cours d’une soirée arrosée mal maîtrisée, le furet mord accidentellement les parties intimes de Maxime, provoquant une vasectomie qui le rend définitivement stérile. Réalisant tout à coup qu’il ne pourra jamais avoir d’enfant, Maxime essaye de récupérer son don, et apprenant qu’il a déjà été utilisé, veut à tout prix savoir qui sera la mère de son futur et unique enfant. Quand son frère vole son dossier à la clinique, il découvre stupéfait qu’il s’agit de Lisa Barrot, une célèbre et séduisante journaliste tv. Même si elle est sur le point de se marier, Maxime ne peut pas laisser filer sa seule chance d’avoir une vraie famille et est prêt à tout pour se rapprocher d’elle…

Date de diffusion : 15 novembre 2021


Le Furet est une fiction, ce qui signifie que des éléments du film peuvent plus ou moins s’éloigner de la vérité. Nous allons donc traiter quelques séquences du film pour voir ce qui est vrai et ce qui est faux. Pour éviter tout malentendu, le fait que le film contienne des erreurs sur la pratique du don de gamètes est sans incidence sur la qualité du film. Cela peut se comprendre que dans le cadre d’une fiction, le réalisateur ait fait le choix de prendre des petites libertés.

Attention, ces séquences peuvent vous divulgâcher le film, et donc, nous vous conseillons de d’abord le voir. Celui-ci est gratuitement visionnable par VOD sur : https://www.tf1.fr/tf1/le-furet

Séquence 1


La banque de sperme « Kryos » fait réréfénce à la banque de sperme Cryos. Il faut savoir qu’en France, le don de gamètes se pratique uniquement dans des centres AMP agréés. Que l’importation de gamètes à des fins de procréation est interdite. Que le don est anonyme et gratuit. Le donneur est choisi selon des critères d’appariement (il n’est donc pas possible de choisir son donneur sur catalogue et de sélectionner sur son niveau d’études).

Séquence 2


Le système de parrainage existe réellement et celui-ci est pratiqué par quasiment tous les centres AMP. Cependant, la légalité de cette pratique est sujette à caution.

Séquence 3
Je ne pense pas utile de mettre un extrait vidéo. On voit Maxime faire son don dans le centre AMP de la séquence 1. Ce qui pose problème, c’est que le don se résume à faire un recueil. En réalité, il faut faire plusieurs recueils, il devrait aussi avoir l’obligation de rencontrer un psy compte tenu qu’il n’a pas d’enfant, et surtout, refaire diverses tests sérologiques plusieurs mois après son dernier recueil pour vérifier que tout est bon. Cependant, compte tenu que c’est une faction, cela se comprend que le parcours du don ait été simplifié à l’extrême.
On peut également noter que le médecin parle de 10 insémination au maximum alors qu’en réalité, ce qui compte, c’est le nombre de naissances.

Séquence 4



Dans cette séquence, Maxime apprend que son stock de gamètes a déjà été intégralement utilisé. Il s’agit d’une information qu’un donneur n’a pas le droit d’avoir.
Le droit d’accès aux origines pour les personnes issues d’une AMP avec tiers donneur a été promulgué le 2 août 2021. A partir de septembre 2022, les donneurs auront la possibilité de faire connaître leur consentement au droit d’accès aux origines. La secrétaire ne semble pas bien maîtriser le droit d’accès aux origines.

Séquence 5


L’accès aux dossiers des donneurs est sécurisé. Encore une fois, on comprend que Maxime n’a absolument pas compris que l’enfant du couple receveur n’est pas son fils. Cela est pourtant clairement expliqué durant le parcours du don (surtout qu’il a une obligation légale d’avoir un entretien avec un psy qui insiste sur ce point).

Séquence 6


Nouvelle séquence qui montre que Maxime n’a pas compris que l’enfant du couple receveur n’est pas son enfant.

Séquence 7


Le sperme est mis en paillettes et congelé dans de l’azote liquide. Cela n’a donc aucun sens de l’apporter ainsi à Maxime qui ne va rien pouvoir en faire. En plus, une fois un don effectué, il n’est pas possible pour le donneur de demander la restitution de son don.

Séquence 8 (fin du film)
On comprend que l’homme qui était au début du film en couple avec Lisa, est parti faire sa vie avec sa maîtresse et qu’il ne considère pas l’enfant à naître comme son enfant. L’enfant va être élevé par Maxime, qu’il considère comme son père (Maxime semble de son côté le considérer comme son enfant). Cependant, la loi fait que l’enfant a sur son acte de naissance un père qui est l’ancien compagnon de sa mère, et que l’homme qui est son père social ne pourra a priori jamais obtenir son adoption plénière. A titre personnel, j’aurais aimé que cette problématique de la filiation soit traitée mais il est logique qu’une fiction humoristique ait fait le choix de ne pas aborder cette questions complexe.

Banque de sperme ou inviter un inconnu ?

ARTE Regards – Le désir d’enfant
Banque de sperme ou inviter un inconnu ?

Pour de nombreux couples et femmes célibataires en mal d’enfant, recourir à un don de sperme privé est souvent la seule voie d’accès à la parentalité. Une myriade de sites Internet mettent en relation des femmes et des donneurs. Mais cette démarche n’est pas sans risque : la qualité du sperme n’est pas toujours au rendez-vous et l’identité du donneur reste souvent secrète.
Seul un enfant sur cinq concernés connaît les circonstances de sa conception.

Pays : Allemagne
Année : 2021
Date de diffusion en France : 08/11/2021

https://www.youtube.com/watch?v=bDWenv1L0tc&ab_channel=ARTE

Conceiving People: Genetic Knowledge and the Ethics of Sperm and Egg Donation

Each year, tens of thousands of children are conceived with donated gametes (sperm or eggs). By some estimates, there are over one million donor-conceived people in the United States and, of course, many more the world over. Some know they are donor-conceived. Some do not. Some know the identity of their donors. Others never will.

Questions about what donor-conceived people should know about their genetic progenitors are hugely significant for literally millions of people, including donor-conceived people, their parents, and donors. But the practice of gamete donation also provides a vivid occasion for thinking about questions that matter to everyone. What is the value of knowing who your genetic progenitors are? How are our identities bound up with knowing where we come from? What obligations do parents have to their children? And what makes someone a parent in the first place?

In Conceiving People: Identity, Genetics and Gamete Donation, Daniel Groll argues that people who plan to create a child with donated gametes should choose a donor whose identity will be made available to the resulting child. This is not, Groll argues, because having genetic knowledge is fundamentally important. Rather, it is because donor-conceived people are likely to develop a significant interest in having genetic knowledge and parents must help satisfy their children’s significant interests. In other words, because a donor-conceived person is likely to care about having genetic knowledge, their parents should care too.

Daniel Groll is an Associate Professor of Philosophy at Carleton College in Northfield, MN and an Affiliate Faculty Member at the Center for Bioethics at the University of Minnesota.

Éditeur ‏ : ‎ OUP USA
Auteur : Daniel Groll
Date de sortie : 14 octobre 2021
Langue ‏ : ‎ Anglais
Relié ‏ : ‎ 248 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 019006305X
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-0190063054
Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g
Dimensions ‏ : ‎ 23.88 x 2.54 x 16.26 cm

The right age to tell? The insufficiency of the age criteria for characterizing the experience of French donor conceived families in disclosing to their offspring

Sujet : The right age to tell? The insufficiency of the age criteria for characterizing the experience of French donor conceived families in disclosing to their offspring

Auteurs : Anaïs Martin, S Carez, C Metzler-Guillemain, A Martial

Date de mise en ligne : 06 August 2021

Résumé

Study question
Is age a key criteria for characterizing the experience of families in telling donor offspring about the facts of their conception?

Summary answer
The study shows that, although donor offspring’s age at the time of disclosure has an impact, it is insufficient to describe these families’ experiences

What is known already
Secrecy was the norm for decades in donor conception, but “openness” has now become the new core value for institutions, professionals and interest groups. Accordingly, in recent years information-sharing practices have shifted in donor conceived families, but a proportion of parents, especially heterosexual couples, still appear to not inform their children about their being donor conceived. Disclosure recommendations seem difficult to apply in practice. A recurring question is: when should children be told? Age is presented as a key criteria: the younger the children are when their conception story is shared, the less of a problem it would create.

Study design, size, duration
The qualitative social science study includes two sets of semi-directive interviews conducted with 20 French sperm donor conceived adults (April-Dec. 2019) and 22 French parents by sperm, egg or double donation (Feb.-Oct. 2020). Calls for interviews aimed at donor conceived adults and parents by donation were shared on the Internet, in the media (press, radio, television) and through interest groups (PMAnonyme, BAMP!, MAIA) in France. The contact initiative was left to potential participants.

Participants/materials, setting, methods
Donor conceived participants include 17 women and 3 men conceived 1960–2000 through anonymous sperm donation in heteroparental families.

The parent participants include 20 families (20 mothers, 2 fathers) who used donor conception—mainly anonymous (19)—in France, Spain and the Czech Republic starting in the 1980s. 17 conceived as heteroparental couples, 2 as solo-mothers-by-choice and 1 as a same-sex couple. 17 have already informed their offspring of the facts of their conception.

Main results and the role of chance
The participants’ experiences of disclosure appear to be bound to their historical and social context, especially regarding the prevailing norms on secrecy. Older parents mention having been advised by clinic professionals to keep the facts of their conception from their child(ren). Some also feared the stigma related to infertility. In contrast, some younger donor conceived participants recall the use of a children’s book while being told of their conception as toddlers. Beyond age, the larger context thus affects information-sharing practices.

Furthermore, experiences of disclosure are impacted by the family context and history. Some are embedded within larger events such as divorces or the death of a family member. The story of the donation may be linked to narratives of diseases (such as cancer) or traumatic events (such as the loss of a fetus in utero) that may prevail over donor conception or make it untellable.

Age proves to be an insufficient criteria to qualify these experiences, all the more so since “disclosure” sometimes unfolds in several steps. Some parents have first talked about their fertility issues without mentioning the use of a donor. Behind the prevailing norm of “openness”, difficulties in actually disclosing are confirmed.

Limitations, reasons for caution
Being qualitative, the study only includes a small number of participants without claiming exhaustivity nor representativity. It imperfectly reports on the view of those who do not disclose, as all participants question the principle of secrecy, many being members of interest groups defending openness.

Wider implications of the findings: Our results complement existing studies that emphasize the weight of age in donor conceived families’ experience regarding disclosure. Age alone cannot describe information-sharing practices that are embedded within their historical and social context as well as the family context and history. Results thus inform familial difficulties related to disclosure.

Citation : A Martin, S Carez, C Metzler-Guillemain, A Martial, P–505 The right age to tell? The insufficiency of the age criteria for characterizing the experience of French donor conceived families in disclosing to their offspring, Human Reproduction, Volume 36, Issue Supplement_1, July 2021, deab130.504, https://doi.org/10.1093/humrep/deab130.504

Lien du document : : https://doi.org/10.1093/humrep/deab130.504

Être issu·e·s du même don : partager des « origines » en assistance médicale à la procréation avec tiers donneur (Royaume-Uni, France)

Sujet : Être issu·e·s du même don : partager des « origines » en assistance médicale à la procréation avec tiers donneur (Royaume-Uni, France)

Auteur : Anaïs Martin
Doctorante en anthropologie, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Centre Norbert Elias, France, anais.g.martin@gmail.com

Date de mise en ligne : 28 mai 2021

Résumé

Cadre de la recherche : De nouvelles figures émergent au sein des liens créés par l’assistance médicale à la procréation avec tiers donneur : les personnes issues du même don.

Objectifs : À partir d’une enquête anthropologique auprès d’adultes conçu·e·s par don de sperme au Royaume-Uni et en France, l’article déploie une analyse des distinctions qui sont opérées entre personnes issues du même don, frères et sœurs et enfants du donneur afin de mieux comprendre ce qu’engage le partage d’» origines » quand on a été conçu·e grâce au même donneur.

Méthodologie : L’analyse repose sur les entretiens semi-directifs approfondis menés entre octobre 2017 et décembre 2019 avec 17 adultes conçus par don de sperme qui ont identifié au moins une personne conçue grâce au même donneur au Royaume-Uni et en France.

Résultats : À l’aune des relations avec les frères et sœurs, les connexions entre personnes issues du même don apparaissent d’abord comme un lien corporel paradoxal qui se matérialise par un partage de gènes entre des inconnu·e·s. Les distinctions entre enfants du donneur et personnes conçues par don soulignent ensuite qu’au-delà de la dimension génétique, c’est l’événement du don qui spécifie les liens entre personnes issues du même don. Plus qu’un géniteur, elles partagent les circonstances de leur conception, dont découlent un récit partagé et des expériences communes. Enfin, si les relations qui s’établissent de fait se caractérisent par leur souplesse et leur dimension élective, elles n’en font pas moins émerger de nouvelles normes et hiérarchies.

Conclusions : L’étude des liens entre personnes issues du même don laisse entrevoir la constitution d’une nouvelle catégorie relationnelle aux confins de la parenté.

Contribution : L’article propose d’aborder la procréation assistée avec tiers donneur par les relations collatérales qu’elle produit. Il contribue à la réflexion sur le contenu des liens créés par les « origines ».

Mots clés : assistance médicale à la procréation, personnes conçues par don, don de sperme, relations collatérales, origines, parenté

Citation : Anaïs Martin, « Être issu·e·s du même don : partager des « origines » en assistance médicale à la procréation avec tiers donneur (Royaume-Uni, France) », Enfances Familles Générations [En ligne], Articles sous presse, mis en ligne le 28 mai 2021, consulté le 25 août 2021. URL : http://journals.openedition.org/efg/11270

Lien du document : : http://journals.openedition.org/efg/11270

Droits d’auteur : : Enfances Familles Générations est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International.

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Find You First

Tech millionaire Miles Cookson has more money than he can ever spend, and everything he could dream of—except time. He has recently been diagnosed with a terminal illness, and there is a fifty percent chance that it can be passed on to the next generation. For Miles, this means taking a long hard look at his past . . .

Two decades ago, a young, struggling Miles was a sperm donor. Somewhere out there, he has kids—nine of them. And they might be about to inherit both the good and the bad from him—maybe his fortune, or maybe something much worse.

As Miles begins to search for the children he’s never known, aspiring film documentarian Chloe Swanson embarks on a quest to find her biological father, armed with the knowledge that twenty-two years ago, her mother used a New York sperm bank to become pregnant.

When Miles and Chloe eventually connect, their excitement at finding each other is overshadowed by a series of mysterious and terrifying events. One by one, Miles’s other potential heirs are vanishing—every trace of them wiped, like they never existed at all.

Who is the vicious killer—another heir methodically erasing rivals? Or is something even more sinister going on?

It’s a deadly race against time…

Éditeur ‏ : ‎ HarperLuxe
Auteur : Linwood Barclay
Date de sortie : 11 mai 2021
Langue ‏ : ‎ Anglais
Broché ‏ : ‎ 624 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 0063062410
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-0063062412
Poids de l’article ‏ : ‎ 567 g
Dimensions ‏ : ‎ 15.24 x 3.58 x 22.86 cm